Abdoulaye Wade veut un retour à l’orthodoxie au niveau de l’administration sénégalaise. Il a consacré au service public un pan important de son adresse à la nation de fin d’année 2009 pour rappeler les agents à l’ordre. «J tiens au respect scrupuleux de l’assiduité au travail et à un service de qualité dans l’Administration», a-t-il déclaré. Avant de marteler : «les usagers du service public sont désabusés par des agents laxistes, dont l’absentéisme et les retards aussi fréquents qu’injustifiés, portent un grave préjudice à la bonne marche du service».
Le président de la République a expliqué qu’il a trouvé «inacceptable que l’usager se livre à un véritable parcours du combattant pour solliciter une prestation ou constituer un dossier, parce quelque part, une défaillance individuelle ou collective entrave le bon fonctionnement du service public». Selon lui, «de la base au sommet, l’Administration est une chaine de responsabilités dont chaque agent constitue un maillon indispensable».
Le chef de l’Etat entend être impitoyable pour le fonctionnement correct et adéquat du service public. Dans l’observation stricte des lois et règlements en vigueur, je tiens à ce que chacun soit pleinement comptable de la part de responsabilité qui lui revient», a-t-il avancé. Il a, ainsi engagée fermement les autorités administratives à tous les niveaux à veiller au respect scrupuleux des horaires de travail. «Là où des manquements sont constatés, l’autorité doit appliquer sans faiblesse les sanctions prévues par les lois et règlements et prendre les mesures de redressement requises», a-t-il martelé.
Le président de la République a voulu être ferme pour, selon lui, engager les sénégalais dans la voie du développement. Cela est, de son avis, possible mais c’est au prix d’un effort permanent sur «nous-mêmes, l’ardeur au travail, le sens de l’organisation et de l’auto discipline que nous y arriverons». Ce prix, a-t-il ajouté, chacun de nous peut et doit le payer, en travaillant plus et mieux, et en conciliant l’exercice de ses droits et libertés, avec la responsabilité qui nous incombe, individuellement et collectivement, de contribuer à bâtir un Sénégal prospère et toujours fidèle à ses valeurs de démocratie majeure et apaisée.
Le président de la République a expliqué qu’il a trouvé «inacceptable que l’usager se livre à un véritable parcours du combattant pour solliciter une prestation ou constituer un dossier, parce quelque part, une défaillance individuelle ou collective entrave le bon fonctionnement du service public». Selon lui, «de la base au sommet, l’Administration est une chaine de responsabilités dont chaque agent constitue un maillon indispensable».
Le chef de l’Etat entend être impitoyable pour le fonctionnement correct et adéquat du service public. Dans l’observation stricte des lois et règlements en vigueur, je tiens à ce que chacun soit pleinement comptable de la part de responsabilité qui lui revient», a-t-il avancé. Il a, ainsi engagée fermement les autorités administratives à tous les niveaux à veiller au respect scrupuleux des horaires de travail. «Là où des manquements sont constatés, l’autorité doit appliquer sans faiblesse les sanctions prévues par les lois et règlements et prendre les mesures de redressement requises», a-t-il martelé.
Le président de la République a voulu être ferme pour, selon lui, engager les sénégalais dans la voie du développement. Cela est, de son avis, possible mais c’est au prix d’un effort permanent sur «nous-mêmes, l’ardeur au travail, le sens de l’organisation et de l’auto discipline que nous y arriverons». Ce prix, a-t-il ajouté, chacun de nous peut et doit le payer, en travaillant plus et mieux, et en conciliant l’exercice de ses droits et libertés, avec la responsabilité qui nous incombe, individuellement et collectivement, de contribuer à bâtir un Sénégal prospère et toujours fidèle à ses valeurs de démocratie majeure et apaisée.
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