Le président de la République ne semble pas partant pour la suppression du second tour comme voulue par des responsables libéraux. Il a, lors de son adresse à la nation du 31 décembre 2009 exprimé son souhait de maintenir le second tour de la présidentielle. Toutefois, Abdoulaye Wade a émis quelques réserves. «Je suis pour le maintien des deux tours, même si ce système est de plus en plus abandonné dans les démocraties modernes puisqu’il est source de dépenses inutiles et de tractations qui faussent l’expression de la volonté populaire et la remplace par des tractations politiques», a déclaré le chef de l’Etat.
Abdoulaye Wade a, par ailleurs, évoqué le code électoral. Il se dit prêt à faire droit aux deux revendications de l’opposition, à savoir d’abord la «désignation d’un modérateur, ensuite la traduction en termes de lois des consensus qui seront constatés».
Sur la première question, a-t-il ajouté, «j’attends que l’opposition nous dise comment désigner ce modérateur et quelle sera sa fonction». Pour ce qui est de la revendication, le président de la République a indiqué qu’il faut préciser «simplement, qu’en raison de la règle de la séparation des pouvoirs, le Gouvernement ne fait pas les lois. Tout ce qu’il peut faire, c’est déposer un projet de loi, s’il y a consensus, et demander à sa majorité de la voter. Le reste appartient aux députés qui en décident souverainement».
Le chef de l’Etat a, en outre, exprimé ses dispositions à revenir sur les propositions de la Coalition Sopi lors des travaux sur la revue du code électoral. A ce sujet, il a indiqué : «ma compréhension était que le Code Electoral qui a été à la base des élections depuis bientôt vingt ans, est un bon Code mais que les uns et les autres ont simplement voulu l’améliorer. Mais le Code Electoral ne devrait pas être une pomme de discorde. Si un consensus global existe, nous appliquerons les accords». Dans le cas contraire, a-t-il souligné, «nous n’aurons qu’à conserver le Code actuel, sans aucune modification, quitte à y revenir et à nous donner du temps après les élections». Pour l’instant, Le chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Intérieur de reprendre les discussions sur la base de la satisfaction des deux demandes de l’opposition.
Abdoulaye Wade a, par ailleurs, évoqué le code électoral. Il se dit prêt à faire droit aux deux revendications de l’opposition, à savoir d’abord la «désignation d’un modérateur, ensuite la traduction en termes de lois des consensus qui seront constatés».
Sur la première question, a-t-il ajouté, «j’attends que l’opposition nous dise comment désigner ce modérateur et quelle sera sa fonction». Pour ce qui est de la revendication, le président de la République a indiqué qu’il faut préciser «simplement, qu’en raison de la règle de la séparation des pouvoirs, le Gouvernement ne fait pas les lois. Tout ce qu’il peut faire, c’est déposer un projet de loi, s’il y a consensus, et demander à sa majorité de la voter. Le reste appartient aux députés qui en décident souverainement».
Le chef de l’Etat a, en outre, exprimé ses dispositions à revenir sur les propositions de la Coalition Sopi lors des travaux sur la revue du code électoral. A ce sujet, il a indiqué : «ma compréhension était que le Code Electoral qui a été à la base des élections depuis bientôt vingt ans, est un bon Code mais que les uns et les autres ont simplement voulu l’améliorer. Mais le Code Electoral ne devrait pas être une pomme de discorde. Si un consensus global existe, nous appliquerons les accords». Dans le cas contraire, a-t-il souligné, «nous n’aurons qu’à conserver le Code actuel, sans aucune modification, quitte à y revenir et à nous donner du temps après les élections». Pour l’instant, Le chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Intérieur de reprendre les discussions sur la base de la satisfaction des deux demandes de l’opposition.
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