Une des premières choses qui attire l’attention quand on débarque pour la première fois à Dakar, capital du Sénégal, c’est les enfants mendiants. Mal habillés, mal chaussés avec une odeur qui pousse à se boucher le nez, ces mendiants sont souvent sans domicile ou inscrits dans des écoles coraniques appelées daaras. Dans son traditionnel discours à la Nation marquant le début de l’année 2010, le chef de l’Etat sénégalais a promis de meilleures conditions à ces pauvres enfants. « Certains chefs religieux nous ont demandé de venir voir comment les talibés sont traités. Nous leur offrirons des Daaras modernes » a déclaré Wade.
La plupart des daaras ne respectent pas les conditions élémentaires d’hygiène. Les maitres coraniques n’ont pas d’activité génératrice de revenus. Ils squattent des bâtiments en chantier et les talibés dont ils ont en charge la nourriture ne paient rien pour leur éducation. Par ailleurs la mendicité des talibés est souvent défendue par certains religieux qui soutiennent que cela participe à l’éducation sociale des enfants. D’ailleurs la modernisation des daaras inquiète certains maitres coraniques qui estiment que la modernisation risque d’ôter aux daaras leur quintessence. Reste à savoir comment cette modernisation évoquée par le président de la République va se faire.
Dans son discours, Wade a aussi évoqué le cas des enfants de la rue dont tous ne sont pas d’ailleurs d’origine sénégalaise. Certains viennent de la sous- région. «… Nous devons nous fixer un délai pour éradiquer ce douloureux problème » a indiqué Wade. Il a poursuivi « toutefois, la solution définitive ne peut être recherchée que dans le changement de mentalité des parents qui doivent savoir qu’on ne fait pas des enfants pour les jeter dans la rue. La loi doit être plus sévère pour obliger les pères à participer financièrement à l’éducation de leurs enfants ». Le Sénégal a ratifié des lois sur la protection des droits de l’enfant, parmi lesquels le droit à un logement décent, et les organisations de défense des droits de l’enfant ne cessent de déplorer la légèreté dans l’application de la loi.
La plupart des daaras ne respectent pas les conditions élémentaires d’hygiène. Les maitres coraniques n’ont pas d’activité génératrice de revenus. Ils squattent des bâtiments en chantier et les talibés dont ils ont en charge la nourriture ne paient rien pour leur éducation. Par ailleurs la mendicité des talibés est souvent défendue par certains religieux qui soutiennent que cela participe à l’éducation sociale des enfants. D’ailleurs la modernisation des daaras inquiète certains maitres coraniques qui estiment que la modernisation risque d’ôter aux daaras leur quintessence. Reste à savoir comment cette modernisation évoquée par le président de la République va se faire.
Dans son discours, Wade a aussi évoqué le cas des enfants de la rue dont tous ne sont pas d’ailleurs d’origine sénégalaise. Certains viennent de la sous- région. «… Nous devons nous fixer un délai pour éradiquer ce douloureux problème » a indiqué Wade. Il a poursuivi « toutefois, la solution définitive ne peut être recherchée que dans le changement de mentalité des parents qui doivent savoir qu’on ne fait pas des enfants pour les jeter dans la rue. La loi doit être plus sévère pour obliger les pères à participer financièrement à l’éducation de leurs enfants ». Le Sénégal a ratifié des lois sur la protection des droits de l’enfant, parmi lesquels le droit à un logement décent, et les organisations de défense des droits de l’enfant ne cessent de déplorer la légèreté dans l’application de la loi.
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