Mardi 3 septembre, le gouvernement nigérian a condamné les attaques contre ses ressortissants. Le président Muhammadu Buhari a d’ailleurs dépêché un envoyé spécial en Afrique du Sud.
Condamnation également du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
Plusieurs pays auraient aussi décidé de boycotter le Forum économique mondial sur l’Afrique qui s’ouvre ce mercredi au Cap, comme la République démocratique du Congo, le Malawi ou le Rwanda.
Deux voisins de l’Afrique du Sud, le Botswana et le Lesotho, ont également mis en garde leurs ressortissants voyageant en Afrique du Sud.
Les condamnations sont d’autant plus fortes que le phénomène de xénophobie n’est pas nouveau dans ce pays qui accueille des millions de ressortissants de tout le continent. Et c’est la grande question : s’agit-il d’actes criminels et spontanés comme l’affirme la police ou d’actes xénophobes, organisés, planifiés ?
« Ils pillent, brûlent et personne n’est arrêté »
Pour Daniel Byamungu de l’ONG Right to Know (le droit de savoir), ces incidents sont clairement xénophobes et sont inquiétants. « Avant, les gens attaquaient, mais il n’y avait personne qui se présentait comme le visage ou le leader de ces attaques. Maintenant, personne n’a peur, les gens se présentent ouvertement allant à la télé ou à la radio en disant : ‘’Nous sommes en train de chasser les étrangers’’. Ils pillent, brûlent et personne n’est arrêté. Cela montre que c’est pire qu’avant. Le RET (Radical Economic Transformation), une grande organisation, les chauffeurs des camions, les jeunes, qui ont de petits magasins, etc., tous ces groupes se sont organisés pour nettoyer et chasser les étrangers. Ils parlent de leur mécontentement envers les étrangers et veulent restaurer la souveraineté de leur pays. C’est ce qu’ils disent »
Selon la police, plus de 200 personnes ont été arrêtées lors de ces pillages. Cinq personnes seraient également décédées dans des circonstances encore floues.
Mardi, le chef de l’État sud-africain Cyril Ramaphosa avait condamné ces violences les jugeant inacceptables. Une réaction jugée tardive, et faible par différentes organisations de défense des droits de l’homme
Condamnation également du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
Plusieurs pays auraient aussi décidé de boycotter le Forum économique mondial sur l’Afrique qui s’ouvre ce mercredi au Cap, comme la République démocratique du Congo, le Malawi ou le Rwanda.
Deux voisins de l’Afrique du Sud, le Botswana et le Lesotho, ont également mis en garde leurs ressortissants voyageant en Afrique du Sud.
Les condamnations sont d’autant plus fortes que le phénomène de xénophobie n’est pas nouveau dans ce pays qui accueille des millions de ressortissants de tout le continent. Et c’est la grande question : s’agit-il d’actes criminels et spontanés comme l’affirme la police ou d’actes xénophobes, organisés, planifiés ?
« Ils pillent, brûlent et personne n’est arrêté »
Pour Daniel Byamungu de l’ONG Right to Know (le droit de savoir), ces incidents sont clairement xénophobes et sont inquiétants. « Avant, les gens attaquaient, mais il n’y avait personne qui se présentait comme le visage ou le leader de ces attaques. Maintenant, personne n’a peur, les gens se présentent ouvertement allant à la télé ou à la radio en disant : ‘’Nous sommes en train de chasser les étrangers’’. Ils pillent, brûlent et personne n’est arrêté. Cela montre que c’est pire qu’avant. Le RET (Radical Economic Transformation), une grande organisation, les chauffeurs des camions, les jeunes, qui ont de petits magasins, etc., tous ces groupes se sont organisés pour nettoyer et chasser les étrangers. Ils parlent de leur mécontentement envers les étrangers et veulent restaurer la souveraineté de leur pays. C’est ce qu’ils disent »
Selon la police, plus de 200 personnes ont été arrêtées lors de ces pillages. Cinq personnes seraient également décédées dans des circonstances encore floues.
Mardi, le chef de l’État sud-africain Cyril Ramaphosa avait condamné ces violences les jugeant inacceptables. Une réaction jugée tardive, et faible par différentes organisations de défense des droits de l’homme
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