La section Sutsas de la région de Ziguinchor s’est réunie en assemble générale. Cette occasion a été saisie pour lister les maux des structures sanitaires de leur région, mais aussi les incompréhensions au niveau des catégories de certains centres de santé. Le secrétaire général de cette coordination est revenu sur le cas de celui de Bignona.
«Je ne vois pas pourquoi les gens n’auraient pas la prétention de relever les plateaux techniques de ce centre de santé d’autant plus que, de Cap Skirring à Ziguinchor, c’est au moins 70 kilomètres. C’est autant de difficultés s’il faut référer une personne ou l’évacuer pour optimiser ses chances de survie», a-t-il déploré, demandant au passage que le statut de ce centre de santé soit revu pour en faire un Etablissement public de santé de niveau 1 (Eps1).
Revenant aux problèmes de l’hôpital de la Paix de Ziguinchor, Ousmane Mbaye demande le relèvement de son plateau médical, même s’il reconnait qu’il y a eu des efforts qui ont été faits mais qui, malheureusement, se révèlent insuffisants : «Des pas intéressants ont été faits mais il y a des choses à parfaire. Aujourd’hui, le problème le plus récurent c’est la liaison avec les élus en termes de fonds de dotation qui ne viennent pas toujours, qui viennent très peu ou souvent très tard. Ça pose problème dans cette région».
L’autre point qui a été abordé lors de cette assemblée générale est l’absence de conseil d’administration au niveau de cette structure sanitaire : «il s’y est passé pendant 30 ans des choses qui ne se sont passées nulle part ailleurs et qui font que nous devons avoir la prétention de rééquilibrer la balance dans cette hôpital. A ce jour, à ma connaissance, il n’y a pas encore de Conseil d’administration. Or, nous savons qu’au niveau des Eps, l’existence d’un Conseil d’administration est capitale pour permettre, ne serait-ce que sur le plan de l’assise de la paix sociale dans la structure, au personnel d’être représenté dans les centres de décision d’une part, mais permettre aux représentants du personnel aussi d’avoir des interlocuteurs valables», déclare-t-il.
Et le syndicaliste de conclure en revendiquant, pour la stabilité, de mettre sur pied ce conseil d’administration. Car : «Aujourd’hui, le directeur de l’hôpital ne peut pas franchement être directement l’interlocuteur des travailleurs lorsqu’il y a des conflits. Parce que souvent, lui-même il est partie prenante dans ce conflit».
«Je ne vois pas pourquoi les gens n’auraient pas la prétention de relever les plateaux techniques de ce centre de santé d’autant plus que, de Cap Skirring à Ziguinchor, c’est au moins 70 kilomètres. C’est autant de difficultés s’il faut référer une personne ou l’évacuer pour optimiser ses chances de survie», a-t-il déploré, demandant au passage que le statut de ce centre de santé soit revu pour en faire un Etablissement public de santé de niveau 1 (Eps1).
Revenant aux problèmes de l’hôpital de la Paix de Ziguinchor, Ousmane Mbaye demande le relèvement de son plateau médical, même s’il reconnait qu’il y a eu des efforts qui ont été faits mais qui, malheureusement, se révèlent insuffisants : «Des pas intéressants ont été faits mais il y a des choses à parfaire. Aujourd’hui, le problème le plus récurent c’est la liaison avec les élus en termes de fonds de dotation qui ne viennent pas toujours, qui viennent très peu ou souvent très tard. Ça pose problème dans cette région».
L’autre point qui a été abordé lors de cette assemblée générale est l’absence de conseil d’administration au niveau de cette structure sanitaire : «il s’y est passé pendant 30 ans des choses qui ne se sont passées nulle part ailleurs et qui font que nous devons avoir la prétention de rééquilibrer la balance dans cette hôpital. A ce jour, à ma connaissance, il n’y a pas encore de Conseil d’administration. Or, nous savons qu’au niveau des Eps, l’existence d’un Conseil d’administration est capitale pour permettre, ne serait-ce que sur le plan de l’assise de la paix sociale dans la structure, au personnel d’être représenté dans les centres de décision d’une part, mais permettre aux représentants du personnel aussi d’avoir des interlocuteurs valables», déclare-t-il.
Et le syndicaliste de conclure en revendiquant, pour la stabilité, de mettre sur pied ce conseil d’administration. Car : «Aujourd’hui, le directeur de l’hôpital ne peut pas franchement être directement l’interlocuteur des travailleurs lorsqu’il y a des conflits. Parce que souvent, lui-même il est partie prenante dans ce conflit».
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