Tous les fermiers blancs vont désormais recevoir un bail de 99 ans au lieu de 5 ans. Selon une circulaire du ministère de l'Agriculture, cette mesure devrait toucher environ 200 fermiers blancs toujours en activité dans le pays.
Le nouveau président Emmerson Mnangagwa s'est engagé à relancer l'économie, y compris la production agricole. En décembre dernier déjà, son gouvernement a ordonné l'évacuation des fermes occupées illégalement.
Mais les syndicats de fermiers blancs sont dubitatifs. Pour Ben Freeth, cette annonce n’est que de la poudre aux yeux. « Ça ne donne aucune sécurité aux agriculteurs. Nous devons pouvoir regarder sur le long terme. Sur le papier, 99 ans ça a l’air beaucoup, mais si vous regardez les clauses, c’est réellement 90 jours, et ça ce n’est rien. Ca n’est qu’une ruse pour faire croire que tout va bien au Zimbabwe et que les investisseurs peuvent revenir. Mais ça n’est qu’une façade. »
Selon Freeth, le gouvernement peut en effet révoquer toute licence d’exploitation agricole dans un délai de 3 mois, ce qui n’apporte aucune garantie aux agriculteurs. De plus, la loi autorise toujours l’expropriation sans compensation ni procédure judiciaire, ajoute celui dont la ferme a été saisie il y a plus de 15 ans.
Le nouveau président Emmerson Mnangagwa s'est engagé à relancer l'économie, y compris la production agricole. En décembre dernier déjà, son gouvernement a ordonné l'évacuation des fermes occupées illégalement.
Mais les syndicats de fermiers blancs sont dubitatifs. Pour Ben Freeth, cette annonce n’est que de la poudre aux yeux. « Ça ne donne aucune sécurité aux agriculteurs. Nous devons pouvoir regarder sur le long terme. Sur le papier, 99 ans ça a l’air beaucoup, mais si vous regardez les clauses, c’est réellement 90 jours, et ça ce n’est rien. Ca n’est qu’une ruse pour faire croire que tout va bien au Zimbabwe et que les investisseurs peuvent revenir. Mais ça n’est qu’une façade. »
Selon Freeth, le gouvernement peut en effet révoquer toute licence d’exploitation agricole dans un délai de 3 mois, ce qui n’apporte aucune garantie aux agriculteurs. De plus, la loi autorise toujours l’expropriation sans compensation ni procédure judiciaire, ajoute celui dont la ferme a été saisie il y a plus de 15 ans.
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