D’après le dernier rapport de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), le cannabis reste la substance illicite la plus consommée dans le monde et le Sénégal n’échappe pas à cette tendance eu égard aux différentes saisies ces derniers temps. Le rapport 2014 de la Commission Ouest Africaine sur les Drogues (WACD) a recommandé la décriminalisation d’un certain degré d’usage et de possession de drogue à des fins personnelles. Et suggère que l’usage de drogues soit premièrement considéré comme un problème de santé public.
«Les usagers de drogues ont besoin d’aide, pas de punition», souligne le rapport. «Le Sénégal a fait beaucoup d’efforts reconnus par nos partenaires, nos frères des pays africains mais le problème de la drogue devient très complexe, il faut une approche globale et sur le plan social… », fait savoir le vice- président du Réseau national des intervenants de la société civile sur les drogues. Bamar Gueye ajoute que «le Sénégal de part sa position géostratégique est reconnue comme une zone de transit de l’héroïne et de la cocaïne à destination des pays consommateurs d’Europe et d’Amérique du Nord avec comme conséquence du trafic et de l’usage de la drogue. La vulnérabilité des consommateurs de drogues est liée au contexte légal répressif, à la marginalisation sociale et familiale, à la précarité économique ainsi qu’aux comportements et pratique de consommation à risques (viol, agression, partage de matériaux de consommations, VIH, VHC, VHB, relations sexuelles non protégées, etc.) ».
Selon toujours ce dernier, « il existe au Sénégal une volonté politique mais elle n’est pas soutenue par une politique de mise en œuvre efficace en matière de prévention et de prise en charge" alors que "la réponse contre la drogue est essentiellement de type répressif marqué par une forte stigmatisation et incompréhension des populations ». Pour renforcer cette réponse, le Sénégal a mis en place depuis 2011 un programme de réduction des risques couronnés en décembre 2014 par l’ouverture d’un Centre de Prise en charge Intégrée des Addictions de Dakar (CEPIAD).
L'UNODC attire l’attention sur l’indépendance des systèmes de gouvernance et des institutions de sécurité qui risquent d’être minée par la corruption et le crime organisé. Une quarantaine de cadres techniques des ministères de la Santé, de la justice et de l’intérieur impliqués dans la formulation et la mise en œuvre des politiques en matière de drogue, ont participé à la réunion.
«Les usagers de drogues ont besoin d’aide, pas de punition», souligne le rapport. «Le Sénégal a fait beaucoup d’efforts reconnus par nos partenaires, nos frères des pays africains mais le problème de la drogue devient très complexe, il faut une approche globale et sur le plan social… », fait savoir le vice- président du Réseau national des intervenants de la société civile sur les drogues. Bamar Gueye ajoute que «le Sénégal de part sa position géostratégique est reconnue comme une zone de transit de l’héroïne et de la cocaïne à destination des pays consommateurs d’Europe et d’Amérique du Nord avec comme conséquence du trafic et de l’usage de la drogue. La vulnérabilité des consommateurs de drogues est liée au contexte légal répressif, à la marginalisation sociale et familiale, à la précarité économique ainsi qu’aux comportements et pratique de consommation à risques (viol, agression, partage de matériaux de consommations, VIH, VHC, VHB, relations sexuelles non protégées, etc.) ».
Selon toujours ce dernier, « il existe au Sénégal une volonté politique mais elle n’est pas soutenue par une politique de mise en œuvre efficace en matière de prévention et de prise en charge" alors que "la réponse contre la drogue est essentiellement de type répressif marqué par une forte stigmatisation et incompréhension des populations ». Pour renforcer cette réponse, le Sénégal a mis en place depuis 2011 un programme de réduction des risques couronnés en décembre 2014 par l’ouverture d’un Centre de Prise en charge Intégrée des Addictions de Dakar (CEPIAD).
L'UNODC attire l’attention sur l’indépendance des systèmes de gouvernance et des institutions de sécurité qui risquent d’être minée par la corruption et le crime organisé. Une quarantaine de cadres techniques des ministères de la Santé, de la justice et de l’intérieur impliqués dans la formulation et la mise en œuvre des politiques en matière de drogue, ont participé à la réunion.
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