- Le père et le frère d'un des kamikazes ont été placés en garde à vue samedi soir.
- Une perquisition était en cours samedi à Romilly-sur-Seine dans l'Aube, au domicile d'un membre de la famille d'un des assaillants du Bataclan identifié par les enquêteurs.
- Le parquet fédéral belge a annoncé samedi avoir ouvert une enquête antiterroriste suite aux attentats de Paris et Saint-Denis.
- « Trois équipes coordonnées » ont commis les attaques contre Paris et Saint-Denis, a annoncé samedi 14 novembre le procureur de Paris François Molins.
- Plusieurs arrestations ont eu lieu à Bruxelles, ce samedi 14 novembre, a fait savoir le ministère belge de la Justice
- Le groupe Etat islamique a revendiqué ce samedi matin dans un communiqué officiel la responsabilité des attentats
- Le bilan total des attaques fait état ce samedi 14 novembre d'au moins 129 morts, outre sept assaillants. Selon les services hospitaliers, 352 personnes, dont 99 en « urgence absolue », sont actuellement prises en charge dans les hôpitaux
- François Hollande a décrété l'état d'urgence sur tout le territoire, un deuil national de trois jours, et a convoqué le Parlement réuni en Congrès lundi à Versailles
- La préfecture de police a mis en place un numéro pour les témoins, le 197, et un pour toutes informations, le 0800 40 60 05
■ Le père ainsi que le frère d'un des kamikazes ont été placés en garde à vue samedi soir.
■ La police française est intervenue samedi soir au domicile d'un membre de la famille d'un des assaillants du Bataclan, à Romilly-sur-Seine dans l'Aube. Les forces de l'ordre ont bouclé un quartier pavillonnaire de cette commune de l'est de la France et demandé aux habitants de ne pas sortir de chez eux. La perquisition concerne un parent du seul terroriste formellement identifié par les enquêteurs. Un Français de 29 ans né à Courcouronnes, en banlieue parisienne.
■ Le parquet fédéral belge a ouvert samedi une enquête antiterroriste à la suite des attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis, alors que la police belge a procédé à trois arrestations à Molenbeek, une commune bruxelloise. Etant donné que deux Belges ont été tués dans ces attaques, l'enquête pour « attentat terroriste et participation aux activités d'un groupe terroriste » a été confié à un juge d'instruction bruxellois anti-terroriste.
■ Deux hommes recherchés par la police française dans le cadre de l'enquête sur les attentats à Paris et Saint-Denis ont été enregistrés comme demandeurs d'asile en Grèce cette année, a annoncé samedi la police grecque. Les policiers français ont chargé leur homologues grecs de vérifier le passeport et les empreintes digitales d'un de ces hommes et les empreintes du second. Les autorités françaises pensent que les deux individus sont passés par la Grèce, principale porte d'entrée dans l'Union européenne pour les réfugiers, notamment syriens. Un passeport syrien a été retrouvé près de la dépouille d'un des kamikazes du Stade de France.
■ « Nous devons nous attendre à d'autres répliques », a déclaré le Premier ministre Manuel Valls, invité du journal télévisé de TF1, assurant que les services de renseignement n'ont pas failli. « Il n'y aura pas un moment de répit pour les gens qui attaquent les valeurs de la République », a-t-il prévenu avant d'assurer que « la COP21, qui fera de Paris à nouveau la capitale du monde », se tiendra comme prévu dès le 30 novembre, ainsi que les élections régionales les 6 et 13 décembre. Déterminé, le chef du gouvernement a affirmé qu'il fallait « expulser tous ces imams radicalisés ».
■ Le procureur de Paris a donné une conférence de presse lors de laquelle il a annoncé un bilan provisoire faisant état de 129 morts et 352 blessés, dont au moins 99 dans un état d'urgence absolue. François Molins a précisé que trois équipes coordonnées ont procédé aux attaques à Paris et Saint-Denis. Il a également parlé de sept terroristes et non huit comme indiqué précédemment. Le procureur a confirmé qu'un des trois assaillants du Bataclan a été « formellement identifié ». Il s'agit d'un Français né le 21 novembre 1985 à Courcouronnes dans l'Essonne. L'individu était connu des services de renseignement français. Après huit condamnations entre 2004 et 2010, il avait fait l'objet d'une fiche S pour radicalisation en 2010.
Source : Rfi.fr
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