«Trump, bad hombre [“mauvais homme”] pour le monde entier », pouvait-on lire sur l’une des pancartes, en écho à ses propos de campagne, lorsque le républicain avait traité certains Mexicains de « criminels », de « violeurs » ou de « bad hombres ». « Le Mexique, on le respecte, M. Trump », affichait une autre. Des dizaines de milliers de Mexicains ont manifesté dans plusieurs villes du pays, dimanche 12 février, pour dénoncer le projet du président américain, Donald Trump, de construction d’un mur à la frontière et appeler leur chef de l’Etat, Enrique Peña Nieto, à plus de fermeté.
Le mouvement de protestation est survenu au moment où les deux voisins traversent leur plus grave crise diplomatique depuis des décennies. A Mexico, quelque 20 000 personnes ont défilé, selon le gouvernement local. Agitant des drapeaux mexicains, vêtus pour certains de blanc, les manifestants ont envahi la principale avenue de la capitale à l’appel d’organisations civiles, d’entreprises et d’universités.
Plusieurs manifestations anti-Trump ont également eu lieu aux Etats-Unis. Notamment à New York, où des centaines de personnes se sont réunies à Battery Park à l’appel de l’HIAS, une association juive de protection des réfugiés. « Enfant d’un réfugié de l’Holocauste », était-il inscrit sur une pancarte. Toujours à Manhattan, des militants LGBT se sont rassemblés devant la Tour Trump pour une session de baisers, en guise de signe de solidarité envers les groupes les moins privilégiés. A Chicago, des centaines de personnes ont de leur côté tombé pantalon (et sous-vêtements), bravant le froid pour présenter leur postérieur devant la Trump Tower locale. Leur message à M. Trump : « Embrassez nos fesses, présentez vos feuilles d’impôts. »
Le chef d’Etat américain a, lui, évoqué sur Twitter une manifestation de soutien à son égard en Floride, où il se trouvait pour un week-end de golf avec le premier ministre japonais, Shinzo Abe, profitant de l’occasion pour s’en prendre une nouvelle fois aux médias. « En train de quitter la Floride. Larges foules de supporteurs enthousiastes bordant la route, que les médias de FAUSSES NOUVELLES refusent de mentionner », a-t-il lancé sur le réseau social.
Le locataire de la Maison Blanche a par ailleurs défendu les premières opérations d’expulsions de clandestins de sa présidence, ciblant des sans-papiers décrits comme criminels ou délinquants et qui ont provoqué des protestations à gauche et dans les communautés immigrées.
« La répression contre les clandestins criminels n’est que l’application de ma promesse de campagne. Des membres de gangs, des trafiquants de drogue et d’autres sont en train d’être expulsés ! », a-t-il écrit alors que la semaine dernière, plusieurs centaines de sans-papiers ont été arrêtés et expulsés lors d’opérations simultanées des agents de douanes et d’immigration de ICE (Immigration and Customs Enforcement), l’agence fédérale spécialisée dans les reconduites à la frontière.
Nouveau décret ?
M. Trump avait lui-même évoqué vendredi l’option d’un nouveau texte. La Maison Blanche a confirmé que le milliardaire pourrait signer dans les prochains jours un deuxième décret migratoire, défiant la suspension par la justice fédérale de celui qui interdit l’entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays musulmans et des réfugiés. « Les juges se sont appropriés un pouvoir qui appartient clairement au président des Etats-Unis », a déploré Stephen Miller, conseiller du président sur la chaîne NBC.
Les Etats-Unis promettent de soutenir leurs alliés face à Pyongyang
Les Etats-Unis sont déterminés à assurer la sécurité de leurs alliés dans la région du Pacifique et à les soutenir contre toute action hostile de la part de la Corée du Nord, a par ailleurs indiqué M. Miller, cette fois sur la chaîne Fox News. « Nous allons renforcer et consolider nos alliances vitales dans la région Pacifique », a-t-il dit après un tir de missile balistique par la Corée du Nord, le premier essai de ce genre depuis la prise de fonction de Donald Trump comme président des Etats-Unis.
Le Pérou demande d’« étudier la possibilité » d’extrader son ex-président
Le président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski, a demandé à son homologue américain d’« étudier la possibilité » d’extrader l’ancien président péruvien Alejandro Toledo, a indiqué l’agence de presse officielle péruvienne Andina, citant des sources au ministère péruvien des affaires étrangères. Les autorités du pays pensent avoir localisé à San Francisco, en Californie, ce professeur d’économie à l’université de Stanford, âgé de 70 ans et recherché pour corruption.
Appel à boycotter le dîner des correspondants de la Maison Blanche
Les relations houleuses entre la presse et l’administration de Donald Trump poussent les médias américains à s’interroger sur leur participation à ce dîner annuel de l’Association des correspondants de la Maison Blanche, qui doit se tenir le 29 avril. Ainsi, l’éditorialiste Robert Schlesinger, de US News & World Report, suggère aux médias de boycotter ce dîner de gala rituel placé sous le signe de l’humour, au cours duquel journalistes et célébrités échangent des plaisanteries avec le président américain. « Les médias devraient acheter leurs places comme d’habitude (c’est pour une bonne cause), mais prévoir autre chose ce soir-là », a-t-il préconisé.
Le mouvement de protestation est survenu au moment où les deux voisins traversent leur plus grave crise diplomatique depuis des décennies. A Mexico, quelque 20 000 personnes ont défilé, selon le gouvernement local. Agitant des drapeaux mexicains, vêtus pour certains de blanc, les manifestants ont envahi la principale avenue de la capitale à l’appel d’organisations civiles, d’entreprises et d’universités.
Plusieurs manifestations anti-Trump ont également eu lieu aux Etats-Unis. Notamment à New York, où des centaines de personnes se sont réunies à Battery Park à l’appel de l’HIAS, une association juive de protection des réfugiés. « Enfant d’un réfugié de l’Holocauste », était-il inscrit sur une pancarte. Toujours à Manhattan, des militants LGBT se sont rassemblés devant la Tour Trump pour une session de baisers, en guise de signe de solidarité envers les groupes les moins privilégiés. A Chicago, des centaines de personnes ont de leur côté tombé pantalon (et sous-vêtements), bravant le froid pour présenter leur postérieur devant la Trump Tower locale. Leur message à M. Trump : « Embrassez nos fesses, présentez vos feuilles d’impôts. »
Le chef d’Etat américain a, lui, évoqué sur Twitter une manifestation de soutien à son égard en Floride, où il se trouvait pour un week-end de golf avec le premier ministre japonais, Shinzo Abe, profitant de l’occasion pour s’en prendre une nouvelle fois aux médias. « En train de quitter la Floride. Larges foules de supporteurs enthousiastes bordant la route, que les médias de FAUSSES NOUVELLES refusent de mentionner », a-t-il lancé sur le réseau social.
Le locataire de la Maison Blanche a par ailleurs défendu les premières opérations d’expulsions de clandestins de sa présidence, ciblant des sans-papiers décrits comme criminels ou délinquants et qui ont provoqué des protestations à gauche et dans les communautés immigrées.
« La répression contre les clandestins criminels n’est que l’application de ma promesse de campagne. Des membres de gangs, des trafiquants de drogue et d’autres sont en train d’être expulsés ! », a-t-il écrit alors que la semaine dernière, plusieurs centaines de sans-papiers ont été arrêtés et expulsés lors d’opérations simultanées des agents de douanes et d’immigration de ICE (Immigration and Customs Enforcement), l’agence fédérale spécialisée dans les reconduites à la frontière.
Nouveau décret ?
M. Trump avait lui-même évoqué vendredi l’option d’un nouveau texte. La Maison Blanche a confirmé que le milliardaire pourrait signer dans les prochains jours un deuxième décret migratoire, défiant la suspension par la justice fédérale de celui qui interdit l’entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays musulmans et des réfugiés. « Les juges se sont appropriés un pouvoir qui appartient clairement au président des Etats-Unis », a déploré Stephen Miller, conseiller du président sur la chaîne NBC.
Les Etats-Unis promettent de soutenir leurs alliés face à Pyongyang
Les Etats-Unis sont déterminés à assurer la sécurité de leurs alliés dans la région du Pacifique et à les soutenir contre toute action hostile de la part de la Corée du Nord, a par ailleurs indiqué M. Miller, cette fois sur la chaîne Fox News. « Nous allons renforcer et consolider nos alliances vitales dans la région Pacifique », a-t-il dit après un tir de missile balistique par la Corée du Nord, le premier essai de ce genre depuis la prise de fonction de Donald Trump comme président des Etats-Unis.
Le Pérou demande d’« étudier la possibilité » d’extrader son ex-président
Le président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski, a demandé à son homologue américain d’« étudier la possibilité » d’extrader l’ancien président péruvien Alejandro Toledo, a indiqué l’agence de presse officielle péruvienne Andina, citant des sources au ministère péruvien des affaires étrangères. Les autorités du pays pensent avoir localisé à San Francisco, en Californie, ce professeur d’économie à l’université de Stanford, âgé de 70 ans et recherché pour corruption.
Appel à boycotter le dîner des correspondants de la Maison Blanche
Les relations houleuses entre la presse et l’administration de Donald Trump poussent les médias américains à s’interroger sur leur participation à ce dîner annuel de l’Association des correspondants de la Maison Blanche, qui doit se tenir le 29 avril. Ainsi, l’éditorialiste Robert Schlesinger, de US News & World Report, suggère aux médias de boycotter ce dîner de gala rituel placé sous le signe de l’humour, au cours duquel journalistes et célébrités échangent des plaisanteries avec le président américain. « Les médias devraient acheter leurs places comme d’habitude (c’est pour une bonne cause), mais prévoir autre chose ce soir-là », a-t-il préconisé.
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