Le gouvernement américain a décidé de suspendre son assistance technique à la Céni burundaise, explique le porte-parole du département d’Etat, John Kirby, dans un communiqué. Et ce « en raison des efforts continus du président Pierre Nkurunziza pour violerl’accord d’Arusha, briguer un troisième mandat et maintenir le calendrier électoral, sans fournir les conditions nécessaires à des élections crédibles ».
Washington soutient l’appel de l’Union africaine (UA) et de l’opposition à redémarrer un dialogue, et salue l’envoi d’Abdoulaye Bathily, le représentant spécial du Bureau de l’ONU pour l’Afrique centrale pour aider, avec l’UA et d’autres organisations régionales, les parties à parvenir à une solution politique.
Le département d’Etat demande par ailleurs à Bujumbura d’accorder le plein accès aux observateurs des droits de l’homme de l’Union africaine et met en garde les pays voisins contre toute tentative de déstabilisation du Burundi, affirmant que les Etats-Unis prendraient des mesures supplémentaires contre ceux qui sapent la démocratie et l’Etat de droit et promeuvent l’instabilité.
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