Une assemblée constituante sera élue dans environ huit mois et des élections présidentielle et législatives seront organisées d'ici 20 mois en Libye, a affirmé vendredi le représentant en Grande-Bretagne du Conseil national de transition (CNT,) Guma al-Gamaty.
"Nous avons établi un plan de route précis avec une période de transition de 20 mois", a déclaré M. Gamaty à la radio BBC, en révélant les détails du calendrier électoral du CNT.
"Durant huit mois, le CNT dirigera la Libye avant qu'une assemblée élue par le peuple" ne prenne les commandes du pays pour rédiger une Constitution, et "au bout d'un an (...), des élections seront organisées", a-t-il ajouté.
"Donc, nous avons huit mois et un an avant des élections finales à la fois législatives et présidentielle. Et avec un peu de chance, après environ 20 mois, le peuple libyen aura élu les dirigeants qu'il souhaite", a encore dit ce responsable du CNT, l'organe politique de la rébellion libyenne.
La nouvelle Constitution rédigée par une assemblée de 200 membres sera soumise à référendum avant les élections présidentielle et législatives, a-t-il précisé.
Pour M. Gamaty, "le processus de transition a débuté", même si des combats se poursuivent entre les rebelles et des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, en fuite.
"Dans la mesure où Tripoli est stabilisé et sûr - ce qui est quasiment le cas maintenant - et que la plupart des autres villes du pays le sont aussi, les Libyens peuvent entamer le processus de transition", a estimé M. Gamaty.
Dans ce contexte, le CNT, actuellement basé à Benghazi, dans l'est de la Libye, va s'installer dans quelques jours dans la capitale Tripoli, où sont entrés les rebelles il y a près de deux semaines, a dit M. Gamaty.
Le colonel Kadhafi "se cache, il est isolé, il est presque encerclé", a-t-il encore affirmé, ajoutant qu'il s'agit "seulement d'une question de temps avant qu'il ne soit arrêté, à moins qu'il ne soit tué s'il résiste".
Lors d'une conférence jeudi à Paris, l'ONU et les grandes puissances ont débloqué 15 milliards de dollars contre la promesse de démocratie, de stabilité et de réconciliation en Libye.
Sur le terrain, après six mois de conflit et de bombardements aériens sous commandement de l'Otan, les rebelles se préparent à lancer l'assaut sur la dernière grande ville qu'ils ne contrôlent pas, Syrte, bastion du colonel Kadhafi.
Source: AFP
"Nous avons établi un plan de route précis avec une période de transition de 20 mois", a déclaré M. Gamaty à la radio BBC, en révélant les détails du calendrier électoral du CNT.
"Durant huit mois, le CNT dirigera la Libye avant qu'une assemblée élue par le peuple" ne prenne les commandes du pays pour rédiger une Constitution, et "au bout d'un an (...), des élections seront organisées", a-t-il ajouté.
"Donc, nous avons huit mois et un an avant des élections finales à la fois législatives et présidentielle. Et avec un peu de chance, après environ 20 mois, le peuple libyen aura élu les dirigeants qu'il souhaite", a encore dit ce responsable du CNT, l'organe politique de la rébellion libyenne.
La nouvelle Constitution rédigée par une assemblée de 200 membres sera soumise à référendum avant les élections présidentielle et législatives, a-t-il précisé.
Pour M. Gamaty, "le processus de transition a débuté", même si des combats se poursuivent entre les rebelles et des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, en fuite.
"Dans la mesure où Tripoli est stabilisé et sûr - ce qui est quasiment le cas maintenant - et que la plupart des autres villes du pays le sont aussi, les Libyens peuvent entamer le processus de transition", a estimé M. Gamaty.
Dans ce contexte, le CNT, actuellement basé à Benghazi, dans l'est de la Libye, va s'installer dans quelques jours dans la capitale Tripoli, où sont entrés les rebelles il y a près de deux semaines, a dit M. Gamaty.
Le colonel Kadhafi "se cache, il est isolé, il est presque encerclé", a-t-il encore affirmé, ajoutant qu'il s'agit "seulement d'une question de temps avant qu'il ne soit arrêté, à moins qu'il ne soit tué s'il résiste".
Lors d'une conférence jeudi à Paris, l'ONU et les grandes puissances ont débloqué 15 milliards de dollars contre la promesse de démocratie, de stabilité et de réconciliation en Libye.
Sur le terrain, après six mois de conflit et de bombardements aériens sous commandement de l'Otan, les rebelles se préparent à lancer l'assaut sur la dernière grande ville qu'ils ne contrôlent pas, Syrte, bastion du colonel Kadhafi.
Source: AFP
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