Le Think Tank AfrikaJom Center a publié ce 10 mai 2023 son rapport intitulé : « Sénégal : un modèle démocratique africain en déclin » et qui s’étale sur 48 pages. Dans le document Alioune Tine et ses camarades accablent le Sénégal et relèvent plusieurs violations des droits humains. D’où, leur appel à « désamorcer la bombe politique et démocratique du troisième mandat et l’éligibilité électorale ».
Lever les obstacles sur l’éligibilité électorale
Dans leur analyse, Afrikajom Center déclare que « la loi sur le parrainage a créé une véritable hécatombe pour l’éligibilité de la majorité des candidats à la présidentielle de 2019 ». Non sans rappeler que : « Sur vingt-sept (27) dossiers de candidature déposés devant le Conseil Constitutionnel, seuls cinq (5) ont été retenus dont celui du Président sortant ».
Abordant la question du troisième mandat qui est devenue le sujet qui anime les débats à moins de 10 mois de la présidentielle 2023, Alioune Tine et Cie considèrent la question comme « une véritable bombe à retardement pour la démocratie, pour la paix et pour la sécurité ».
Ils rappellent qu’ « après avoir renoncé à son engagement de réduire le mandat présidentiel de 7 à 5 ans réitéré plusieurs fois, le Président de la République avait organisé, dans des délais très courts et dans la division, le référendum du 20 mars 2016 qui proposait aux Sénégalais plusieurs réformes institutionnelles. Ces dernières sont au nombre de quinze (15) points mais la réforme qui a le plus attiré l’attention des Sénégalais est celle de la durée du mandat du Président ».
L'arrestation des journalistes dans le cadre de leur travail a soulevé la question de la démocratie du Sénégal. Selon AfrikaJom Center « le Sénégal demeure vulnérable à des reculs démocratiques, comme partout ailleurs ».
Alioune Tine pointe du doigt le régime actuel (Alliance pour la république, Apr) qui, selon lui, « a réalisé un coup de force en amont de l’élection de 2019 en écartant deux candidats potentiels perçus comme les plus redoutables : Karim WADE, fils et ministre tout-puissant sous la présidence d’Abdoulaye WADE, puis Khalifa SALL, maire de Dakar et pressenti pour être le chef de file de l’opposition ».
Affaire Ousmane Sonko
Dans son document, AfriKajom center a évoqué l'affaire Ousmane Sonko, opposant numéro 1 du régime. Il est revenu sur son dossier de "viols" l'opposant à la masseuse Adji Sarr et les incidents qui se sont produits dans le cadre de cette affaire.
En somme, AfriKajom Center constate pour le dénoncer que "Le Sénégal traverse à l’heure actuelle la crise démocratique la plus grave et la plus complexe, sans doute, de son histoire politique et de son histoire électorale depuis François CARPOT et Blaise DIAGNE en 1914".
Lever les obstacles sur l’éligibilité électorale
Dans leur analyse, Afrikajom Center déclare que « la loi sur le parrainage a créé une véritable hécatombe pour l’éligibilité de la majorité des candidats à la présidentielle de 2019 ». Non sans rappeler que : « Sur vingt-sept (27) dossiers de candidature déposés devant le Conseil Constitutionnel, seuls cinq (5) ont été retenus dont celui du Président sortant ».
Abordant la question du troisième mandat qui est devenue le sujet qui anime les débats à moins de 10 mois de la présidentielle 2023, Alioune Tine et Cie considèrent la question comme « une véritable bombe à retardement pour la démocratie, pour la paix et pour la sécurité ».
Ils rappellent qu’ « après avoir renoncé à son engagement de réduire le mandat présidentiel de 7 à 5 ans réitéré plusieurs fois, le Président de la République avait organisé, dans des délais très courts et dans la division, le référendum du 20 mars 2016 qui proposait aux Sénégalais plusieurs réformes institutionnelles. Ces dernières sont au nombre de quinze (15) points mais la réforme qui a le plus attiré l’attention des Sénégalais est celle de la durée du mandat du Président ».
L'arrestation des journalistes dans le cadre de leur travail a soulevé la question de la démocratie du Sénégal. Selon AfrikaJom Center « le Sénégal demeure vulnérable à des reculs démocratiques, comme partout ailleurs ».
Alioune Tine pointe du doigt le régime actuel (Alliance pour la république, Apr) qui, selon lui, « a réalisé un coup de force en amont de l’élection de 2019 en écartant deux candidats potentiels perçus comme les plus redoutables : Karim WADE, fils et ministre tout-puissant sous la présidence d’Abdoulaye WADE, puis Khalifa SALL, maire de Dakar et pressenti pour être le chef de file de l’opposition ».
Affaire Ousmane Sonko
Dans son document, AfriKajom center a évoqué l'affaire Ousmane Sonko, opposant numéro 1 du régime. Il est revenu sur son dossier de "viols" l'opposant à la masseuse Adji Sarr et les incidents qui se sont produits dans le cadre de cette affaire.
En somme, AfriKajom Center constate pour le dénoncer que "Le Sénégal traverse à l’heure actuelle la crise démocratique la plus grave et la plus complexe, sans doute, de son histoire politique et de son histoire électorale depuis François CARPOT et Blaise DIAGNE en 1914".
Autres articles
-
Urgent : Moustapha Diakhaté placé en garde à vue pour "insulte par le biais d’un système informatique"
-
Rejet de la plainte de l'ASER contre l'ARCOP : Jean-Michel Sène dément et précise
-
Appel téléphonique entre Diomaye et Poutine : les deux hommes s'engagent à renforcer le partenariat bilatéral
-
15e Législature : voici la liste complète des députés élus
-
Le Président Diomaye Faye ambitionne de faire du Sénégal un modèle en matière de gestion de l'eau et d’assainissement