La liste d'élèves sous-officiers de Police décédés en formation s'allonge. Alors que les circonstances de la mort de l'un de leurs, Papa Kader Jonshon ne sont pas encore élucidées, en voilà une autre qui va encore défrayer la chronique. A Kolda, on pleure la disparition de l'élève sous-officier, Josselin Soukouma Nankal en formation à l'annexe de l'Ecole de Police de Thiès.
Le jeune homme est décédé le mercredi 21 avril dernier à moins de deux jours de sa formation, renseignent nos confrères du journal L’AS. Sa famille a décidé de saisir dans un premier temps le ministre de l'Intérieur Antoine Félix Diome avant de porter l'affaire devant la justice. La famille Nankal de Kolda doute du résultat de l'autopsie.
La mère du défunt Anne Marie Mending, est toujours sous le choc. « Mon fils ne souffrait pas de maladie. Il a réussi au concours de Police. Il m'a appelé au téléphone le lundi 19 avril vers 22h pour me demander de prier pour lui, parce qu'il quitte Dakar à 05h du matin pour rejoindre le centre de formation à Thiès. Le mercredi, on m'appelle pour me dire que mon fils est malade et qu'il a été évacué à l'hôpital Aristide Le Dantec », témoigne Mme Nanka, dans les colonnes du journal, meurtrie qu'elle est par la disparation brutale de son fils ainé.
Aussitôt, elle a pris un véhicule pour rejoindre Dakar pour être au chevet de son fils. C'est en cours de route que sa famille l'informe du décès de Josselin Soukouma Nankal. A l'en croire, c'est la direction de l'Ecole de Police qui a avisé la famille. La dame rebrousse chemin, parce que les autorités policières ont décidé de rapatrier le corps de l'élève sous-officier le vendredi 23 avril. La dépouille de Josselin Soukouma Nankal est arrivée le même jour comme prévu à Kolda .
Les autorités policières qui ont ramené la dépouille ont remis au père du défunt les résultats de l'autopsie. « Sur le document, il est écrit que Josselin est décédé par embolie pulmonaire. Mais on ne dit pas ce qui a engendré cette embolie pulmonaire. Qu'est-ce qui a provoqué cette embolie pulmonaire ? », s'interroge Alain Bamba Nankal.
Ce dernier est convaincu que l'embolie pulmonaire est provoquée par les manœuvres lors de l'acheminement des nouvelles recrues au centre de formation de Thiès. « J'ai vu le sac de Josselin. C'est comme s'il était dans un désert. Le sac était délabré et rouge de poussière. Cela veut dire que la manœuvre était rude », se désole le père de la victime qui ne croit toujours à la disparation de son fils.
La famille Nankal qui s'est réunie pour apprécier la situation a décidé finalement de donner une suite judiciaire à l'affaire après la réponse du ministre de l'Intérieur. « Nous allons commettre un avocat pour déposer une plainte pour que le dossier soit tiré au clair. »
Josselin n'a jamais redoublé à l'école. Il a soutenu son mémoire de Master de Droit au mois de novembre dernier à l'université de Bambey. Il avait une bourse étrangère, mais faute d'argent, il n'a pas pu aller étudier en France. Josselin Nankal devait fêter son 26e anniversaire demain (Il est né le 28 avril 1995, Ndlr). « Lors de notre conversation téléphonique, il m'a dit: "Note toutes les dépenses que tu as faites durant mon cursus, je vais te rembourser"»raconte Mme Nankal.
Le jeune homme est décédé le mercredi 21 avril dernier à moins de deux jours de sa formation, renseignent nos confrères du journal L’AS. Sa famille a décidé de saisir dans un premier temps le ministre de l'Intérieur Antoine Félix Diome avant de porter l'affaire devant la justice. La famille Nankal de Kolda doute du résultat de l'autopsie.
La mère du défunt Anne Marie Mending, est toujours sous le choc. « Mon fils ne souffrait pas de maladie. Il a réussi au concours de Police. Il m'a appelé au téléphone le lundi 19 avril vers 22h pour me demander de prier pour lui, parce qu'il quitte Dakar à 05h du matin pour rejoindre le centre de formation à Thiès. Le mercredi, on m'appelle pour me dire que mon fils est malade et qu'il a été évacué à l'hôpital Aristide Le Dantec », témoigne Mme Nanka, dans les colonnes du journal, meurtrie qu'elle est par la disparation brutale de son fils ainé.
Aussitôt, elle a pris un véhicule pour rejoindre Dakar pour être au chevet de son fils. C'est en cours de route que sa famille l'informe du décès de Josselin Soukouma Nankal. A l'en croire, c'est la direction de l'Ecole de Police qui a avisé la famille. La dame rebrousse chemin, parce que les autorités policières ont décidé de rapatrier le corps de l'élève sous-officier le vendredi 23 avril. La dépouille de Josselin Soukouma Nankal est arrivée le même jour comme prévu à Kolda .
L'autopsie indique une mort par embolie pulmonaire
Les autorités policières qui ont ramené la dépouille ont remis au père du défunt les résultats de l'autopsie. « Sur le document, il est écrit que Josselin est décédé par embolie pulmonaire. Mais on ne dit pas ce qui a engendré cette embolie pulmonaire. Qu'est-ce qui a provoqué cette embolie pulmonaire ? », s'interroge Alain Bamba Nankal.
Ce dernier est convaincu que l'embolie pulmonaire est provoquée par les manœuvres lors de l'acheminement des nouvelles recrues au centre de formation de Thiès. « J'ai vu le sac de Josselin. C'est comme s'il était dans un désert. Le sac était délabré et rouge de poussière. Cela veut dire que la manœuvre était rude », se désole le père de la victime qui ne croit toujours à la disparation de son fils.
La famille Nankal qui s'est réunie pour apprécier la situation a décidé finalement de donner une suite judiciaire à l'affaire après la réponse du ministre de l'Intérieur. « Nous allons commettre un avocat pour déposer une plainte pour que le dossier soit tiré au clair. »
La mère de la victime : « Un encadreur de Josselin m’a appelée pour me dire... »Ce qui a conforté la famille Nankal à saisir la justice, c'est le coup de fil d'un des encadreurs de Josselin Nankal. « Avant-hier (dimanche, Ndlr), un encadreur de Josselin m'a appelée pour présenter ses condoléances et m'a signifié que c'est lui qui a amené les élèves sous-officiers à Thiès. Et en cours de route, Josselin lui a dit qu'il ne tient plus et qu'il connaît le stylo, mais pas ces manœuvres », confesse Anne Marie Mending qui continue de pleurer son fils qui était son espoir.
Josselin n'a jamais redoublé à l'école. Il a soutenu son mémoire de Master de Droit au mois de novembre dernier à l'université de Bambey. Il avait une bourse étrangère, mais faute d'argent, il n'a pas pu aller étudier en France. Josselin Nankal devait fêter son 26e anniversaire demain (Il est né le 28 avril 1995, Ndlr). « Lors de notre conversation téléphonique, il m'a dit: "Note toutes les dépenses que tu as faites durant mon cursus, je vais te rembourser"»raconte Mme Nankal.
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