Premier engagement pris par les autorités maliennes : mener un audit des transactions. Il s’agit d’abord de lever les inquiétudes du FMI sur le financement d’achats qui pourraient menacer l’équilibre du budget malien, mais aussi sur la structure même des contrats. Le FMI s’interrogeant, par exemple, sur la nécessité pour le ministère de la Défense de payer une société malienne au titre d’intermédiaire.
Bamako s’engage également à préciser les conditions d’application de certaines règles budgétaires et de passation de marché.
En ligne de mire : l’utilisation d’une disposition du code malien de marché public, qui permet de ne pas respecter les règles habituelles de transparence et d’appels d’offres pour certains achats jugés sensibles. C'est une disposition invoquée pour l’avion présidentiel et le contrat de la Défense, d’une manière jugée abusive par le FMI.
Conditions de reprise des versements
« Il y a déjà une transparence, commente le ministre malien de la Communication, Mahamadou Camara, mais le FMI est notre partenaire et ces nouveaux engagements montrent que nous tenons compte des remarques qui nous sont faites. »
Ce paquet de mesures devra être mis en œuvre d’ici septembre prochain, dans l’optique d’une éventuelle reprise des versements, et au plus tôt en décembre.
Source : Rfi.fr
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