La première radio privée du Sénégal, Sud Fm, a commémoré ce lundi 1er juillet 2019, ses 25 ans d'existence dans la sphère médiatique. À l'occasion, l'un de ses pionniers, le journaliste-formateur Baba Diop, a livré les secrets d'une telle longévité.
« Je peux vous dire que cette longévité est due à la fidélité de l'information. Également vous dire que le journalisme c'est d'abord du respect, l'éthique et la déontologie. Il y'a la longévité, la détermination d'approfondir les acquis de continuer le chemin tout en sachant que c'est une génération qui succède à une autre génération », déclare Baba Diop, un des anciens de la radio.
Le journaliste formateur de poursuivre : « Ce n'est plus notre génération nous, nous faisons de l'accompagnement. J'ai été à l'origine de cette radio moi, Latif Koulibaly et Elwalid Seye. Aujourd'hui Sud va au-delà du genre, Il y' a beaucoup plus de femmes dans la rédaction centrale que d'hommes dans l'air du temps, ça veut dire que nous suivons l'évolution de notre société, dans le recrutement et dans le maintien de notre personnel».
Revenant en arrière, Baba Diop se félicite des défis que la radio a eu à relever dans un contexte purement politique. « C'était le parti socialiste qui était là. Une seule voix raisonnée et c'était la Orts devenue la Rts. A l'époque y'a beaucoup qui nous taxé d'opposition. Mais c'était pas une opposition juste une autre voix donnée aux Sénégalais, c'était de traiter des informations crédibles qui bénéficiaient aux populations».
A l'en croire, jadis, seules les radios étrangères étaient fiables. Et, ce qui faisaient le bonheur des journalistes de Sud, c'étaient qu'ils avaient « pas la volonté de faire du journalisme institutionnel mais d'ouvrir le journalisme normalement, c'est à dire à la recherche des faits», rappelle-t-il.
Il est d'avis qu'en terme de résultats, Sud fm s'est illustré dans la couverture des élections. « C'est vrai que nous avons participé à la transparence des élections. Nous étions les premiers à aller dans les bureaux de vote et à donner les chiffres en direct avec des journalistes et spécialistes qui décortiquaient l'information. Aujourd'hui, ça semble normal mais avant c'était une innovation. Donc en matière d'élections, Sud est imbattable», se réjouit Baba Diop.
« Je peux vous dire que cette longévité est due à la fidélité de l'information. Également vous dire que le journalisme c'est d'abord du respect, l'éthique et la déontologie. Il y'a la longévité, la détermination d'approfondir les acquis de continuer le chemin tout en sachant que c'est une génération qui succède à une autre génération », déclare Baba Diop, un des anciens de la radio.
Le journaliste formateur de poursuivre : « Ce n'est plus notre génération nous, nous faisons de l'accompagnement. J'ai été à l'origine de cette radio moi, Latif Koulibaly et Elwalid Seye. Aujourd'hui Sud va au-delà du genre, Il y' a beaucoup plus de femmes dans la rédaction centrale que d'hommes dans l'air du temps, ça veut dire que nous suivons l'évolution de notre société, dans le recrutement et dans le maintien de notre personnel».
Revenant en arrière, Baba Diop se félicite des défis que la radio a eu à relever dans un contexte purement politique. « C'était le parti socialiste qui était là. Une seule voix raisonnée et c'était la Orts devenue la Rts. A l'époque y'a beaucoup qui nous taxé d'opposition. Mais c'était pas une opposition juste une autre voix donnée aux Sénégalais, c'était de traiter des informations crédibles qui bénéficiaient aux populations».
A l'en croire, jadis, seules les radios étrangères étaient fiables. Et, ce qui faisaient le bonheur des journalistes de Sud, c'étaient qu'ils avaient « pas la volonté de faire du journalisme institutionnel mais d'ouvrir le journalisme normalement, c'est à dire à la recherche des faits», rappelle-t-il.
Il est d'avis qu'en terme de résultats, Sud fm s'est illustré dans la couverture des élections. « C'est vrai que nous avons participé à la transparence des élections. Nous étions les premiers à aller dans les bureaux de vote et à donner les chiffres en direct avec des journalistes et spécialistes qui décortiquaient l'information. Aujourd'hui, ça semble normal mais avant c'était une innovation. Donc en matière d'élections, Sud est imbattable», se réjouit Baba Diop.
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