
Le ministre des Transports était ce dimanche dans les locaux de la RTS. Lors de son entretien à l'émission Point de Vue, il a été interpellé sur le cas du Train Express Régional (TER). A l'en croire, le " TER, est un lourd fardeau". Car dit-il "la rentabilité pose problème. D'après lui, "les recettes d'exploitation du TER ne couvrent pas les dépenses."
« si je me base sur la rentabilité financière, elle pose problème. Ce qu'il y a, c'est que voici un outil sur lequel nous faisons de l'exploitation à perte. Chaque année, l'État dépense 18 milliards pour combler le gap du TER. Les recettes du TER ne couvrent que 60% des dépenses. Il faut 40% que l'État doit apporter. », a révélé Yonkhoba Diemé ce dimanche lors de l’émission Point de Vue.
Poursuivant : "Dans les clauses contractuelles, ce que les Sénégalais ne savent pas ou savent très peu, c'est que le co-contractant qui était amené à nous livrer ce TER-la a bunkerisé le contrat de façon à ce qu'il a déterminé ce qu'on appelle le seuil de rentabilité, le montant en dessous duquel il ne retrouvera pas sa rentabilité pour dire que, quelle que soit la réalisation, s'il n'atteint pas ce montant-là, l'État du Sénégal est appelé à couvrir. Ce qui fait que, lui, il n'y a pas de perte partagée. Mais c'est signé, malgré les dépenses."
Selon le ministre, c'est la raison pour laquelle l'Etat a accéléré les travaux de la phase 2. Cette étape concerne Diamniadio à AIBD. "Le TER, aujourd'hui, nous coûte plus cher parce qu'il est prévu pour rouler sur de longues distances. Le fait qu'il roule sur de petites distances, avec 13 arrêts en 36 kilomètres, ça use les rails, ça use le TER lui-même, alors que le TER ne devrait pas rouler comme un tram. Donc, ça coûte plus cher en entretien. Aujourd'hui, l'ambition c'est d'aller l'étendre jusqu'à Thies jusqu’à Mbour", dixit M. Dieme.
Le ministre des Transports a par ailleurs, annoncé que des renégociations sont en cours concernant les closes et que six (6) des 7 rames commandés ont déjà été réceptionnés. "Nous avons déjà reçu 7 rames. Sur les 7 rames que nous avons commandées nous avons déjà reçu les 6. Il reste une rame à recevoir.
Les renégociations sont ouvertes et vont se prolonger. Et je suis persuadé que nous nous en sortirons avec mieux disant pour le Sénégal, pourquoi pas entrer dans le capital de la SETER et également faire sauter un certain nombre de vélos", a déclaré Yankhoba Diémé.
« si je me base sur la rentabilité financière, elle pose problème. Ce qu'il y a, c'est que voici un outil sur lequel nous faisons de l'exploitation à perte. Chaque année, l'État dépense 18 milliards pour combler le gap du TER. Les recettes du TER ne couvrent que 60% des dépenses. Il faut 40% que l'État doit apporter. », a révélé Yonkhoba Diemé ce dimanche lors de l’émission Point de Vue.
Poursuivant : "Dans les clauses contractuelles, ce que les Sénégalais ne savent pas ou savent très peu, c'est que le co-contractant qui était amené à nous livrer ce TER-la a bunkerisé le contrat de façon à ce qu'il a déterminé ce qu'on appelle le seuil de rentabilité, le montant en dessous duquel il ne retrouvera pas sa rentabilité pour dire que, quelle que soit la réalisation, s'il n'atteint pas ce montant-là, l'État du Sénégal est appelé à couvrir. Ce qui fait que, lui, il n'y a pas de perte partagée. Mais c'est signé, malgré les dépenses."
Selon le ministre, c'est la raison pour laquelle l'Etat a accéléré les travaux de la phase 2. Cette étape concerne Diamniadio à AIBD. "Le TER, aujourd'hui, nous coûte plus cher parce qu'il est prévu pour rouler sur de longues distances. Le fait qu'il roule sur de petites distances, avec 13 arrêts en 36 kilomètres, ça use les rails, ça use le TER lui-même, alors que le TER ne devrait pas rouler comme un tram. Donc, ça coûte plus cher en entretien. Aujourd'hui, l'ambition c'est d'aller l'étendre jusqu'à Thies jusqu’à Mbour", dixit M. Dieme.
Le ministre des Transports a par ailleurs, annoncé que des renégociations sont en cours concernant les closes et que six (6) des 7 rames commandés ont déjà été réceptionnés. "Nous avons déjà reçu 7 rames. Sur les 7 rames que nous avons commandées nous avons déjà reçu les 6. Il reste une rame à recevoir.
Les renégociations sont ouvertes et vont se prolonger. Et je suis persuadé que nous nous en sortirons avec mieux disant pour le Sénégal, pourquoi pas entrer dans le capital de la SETER et également faire sauter un certain nombre de vélos", a déclaré Yankhoba Diémé.
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