Ibrahim Ag Inawalen, dit « Bana ». Dans la zone, c'était lui le plus fiable, le plus sérieux, l'un des rares à pouvoir approcher Abdelkrim al-Targui. Pour libérer les otages, « c'était difficile de faire sans lui », indique un spécialiste du dossier.
Début 2013, en pleine opération Serval, l'armée française a donc dû faire des concessions. Et laisser ce chef jihadiste se déplacer. « Les Français savaient très bien qui il était, indique l'une de nos sources. Ils avaient un dossier complet et connaissaient même la couleur de sa voiture. »
Alors qu'il vivait caché et qu'il a participé directement aux combats dans l'Adrar des Ifoghas, Bana a même pu retourner dans son village natal d'Abeïbara. Ensuite, Ibrahim Ag Inawalen a multiplié les allers-retours pour porter des messages à Abdelkrim al-Targui ou à d'autres chefs jihadistes.
Selon nos informations, Bana a été très actif durant les négociations des quatre otages d'Arlit et jusqu'à la libération de Serge Lazarevic, dernier otage français, en décembre dernier. Certains à Kidal lui auraient alors proposé de quitter les rangs jihadistes. Notre source conclut : « Il se savait menacé, ses liens avec Iyad et Targui étaient sans doute trop forts, il a refusé la proposition. »
-
Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam auprès de ses partisans pour célébrer sa première année à la tête du PDCI
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU