Le président en exercice de la Cédéao s’est montré déterminé à l’ouverture de ce sommet extraordinaire : « Nous n’allons pas permettre que les avancées enregistrées au nom de nos populations soient remises en cause par les intérêts égoïstes et destructrices de certains d’entre nous », a dit John Dramani Mahama. Rappelant que la Communauté économique ouest-africaine n’a pas attendu les Nations unies pour s’occuper des conflits du Liberia et de la Sierra Leone, il y a quelques années.
Le président ghanéen a dit que la sous-région va prendre ses responsabilités cette fois également. Une façon de faire taire les critiques sur la lenteur des dirigeants ouest-africains à condamner la bataille de la mi-mai à Kidal dans le nord du Mali et l’enlèvement de plus de 200 lycéennes par le groupe islamiste Boko Haram, dans le nord du Nigeria, il y a plusieurs semaines.
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John Mahama Dramani a souligné que les menaces auxquelles la Cédéao fait face aujourd’hui sont nouvelles. Un sommet de la solidarité en quelque sorte envers le Mali et le Nigeria, en présence des présidents Ibrahim Boubacar Keïta et Goodluck Johnathan. Selon le président en exercice de la Cédéao, « tout acte terroriste contre un Etat doit être considéré comme une attaque contre tous les Etats de la sous-région ouest-africaines. »
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Source : Rfi.fr
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