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Violences électorales : Des femmes prêtes à descendre sur le terrain pour faire cesser les violences

Les membres de la Plateforme de veille des femmes pour des élections apaisées au Sénégal n’excluent pas de descendre sur le terrain des affrontements entre les jeunes et les policiers pour s’interposer et faire entendre leur message de paix, afin que les violences cessent.



Violences électorales : Des femmes prêtes à descendre sur le terrain pour faire cesser les violences

« Nous n’avons pas peur d’aller sur le terrain. Le problème c’est qu’il faut arrêter les violences et la mort de tous ces jeunes », a dit, lundi, l’une d’elles Fatou Sarr Sow, présidente du Causus des femmes pour la parité.

« Du courage, nous en avons. Ce qu’il faut, c’est notre lucidité de citoyennes car nous avons vu des filles et des femmes dans les combats de rue », a-t-elle ajouté, déplorant l’escalade de la violence depuis quelques jours partout sur le territoire national.

« Nous sommes prêtes à utiliser toutes les stratégies pour que le Sénégal soit en paix. Nous n’avons pas peur », a pour sa part dit Khady Fall Tall, présidente de l’Association des femmes de l’Afrique de l’ouest (AFAO).

Elles s’exprimaient au cours d’une conférence de presse co-animée avec Abibatou Mbaye et Bineta Diop, respectivement présidente du Groupe d’initiatives des femmes (GIF) et présidente de l’ONG Femmes Africa solidarité (FAS).

Fatou Sarr Sow a rappelé que « les femmes sénégalaises sont entrées dans le maquis quand personne n’osait y entrer et elles l’ont répété sur d’autres terrains en dehors du Sénégal notamment en République du Congo et au Liberia ».

« S’ils (les candidats) nous voient à côté de leurs épouses, sœurs et mères, nous pensons qu’ils ne pourront pas rester insensibles à notre message et accepteront de s’asseoir pour discuter », a estimé Mme Sow, appelant toutes les mères à « retenir leurs enfants qui manifestent et les ramener à la raison ».

Pour Bineta Diop, « le premier pas c’est de s’écouter pour savoir ce que veut chaque partie avant d’entamer les négociations ». Il a affirmé « tout est question de partage du pouvoir et que tôt ou tard, il faudra dialoguer ».

Pour l’heure, les violences électorales prennent de l’ampleur. Les jeunes s’opposent aux forces de l’ordre pour contester la candidature validée du président sortant Me Abdoulaye Wade. Au cours de ces violences, beaucoup de jeunes ont été blessés, des journalistes brutalisés et  neuf personnes tuées selon Amnesty International dont un jeune tué par balle dimanche à Rufisque. 



Mardi 21 Février 2012 - 01:05


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1.Posté par Patriote Africain le 22/02/2012 10:46
Que des femmes en tant que citoyennes décident de descendre sur la rue ou de faire une marche pour faire cesser les violences dont les femmes supportent toujours une bonne part du poids et parmi les atrocités les plus extrêmes, nous ne pouvons que appuyer et y prendre part au possible.

Toutefois, il est impossible de faire dans la période électorales actuelles quelques choses contre les violences notées, si le fauteur ou le principal fauteur de trouble n'est pas indexé clairement et des démarches idoines menées pour le ramener à la raison. Or dans la démarche de ces femmes dont la presse parle, je ne vois nulle part où il est question d'interpeller le fauteur de trouble principale, c'est plutôt un slogan général où tout le monde a la même responsabilité qui semble être caché sous un bruit infernal et assourdissant.

Je voudrais demander à ses sœurs de bien montrer du doigt le fauteur principal et de l'adresser d'abord avant toute autre chose ou parallèlement à toutes autres actions. Si non cela risquerait d'être vu par une bonne partie des acteurs et actrices actuelles protagonistes, comme une manœuvre du fauteur de trouble principal qui active des leviers bien intéressés par des prébendes actuels et futurs. D'autant que ce genre de cirques relèvent du quotidien dans un pays comme le Sénégal. Et dans ce cas la démarche de marketing politique personnel déjà cousue de fil blanc sera perceptible même par les ''vient (viner) de naitre'.

Les femmes nous ont toujours apparues comme plus sérieuses que les hommes, mais il est tout aussi vrai que pour certaines d'entre elles ''Yala Reekka Yam'' : elles sont tout simplement des ''contre' exemples'', tout ce qu'il y a lieu de ne jamais faire.



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