Les révélations inédites de Cheikh Bamba Niang ont installé une certaine stupeur dans la salle du complexe hôtelier où se tenait la rencontre. Selon ce membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), les terroristes qui sévissent entre le Nigeria, le Mali, le Niger et le Burkina Faso tirent leurs ressources financières du vol de bétail, de l’extorsion de fonds, de dons provenant d’individus, d’organismes à but non lucratif comme les ONG, du transfert d’argent, du trafic illicite de drogue et de rançons tirées des enlèvements. Ils reçoivent même de l’argent d’entreprises commerciales, de transport légalement reconnues.
Cet argent, d’après Cheikh Bamba Niang, sert à entretenir les familles des djihadistes, à acquérir des moyens roulants, à gérer des cellules dormantes, à l’achat d’armement, à la formation des nouvelles recrues, aux investissements dans les entreprises, à la corruption etc... Les moyens de transport de l’argent peuvent être physiques ou électroniques, renseigne l’ancien directeur de cabinet du président du CNRA (Conseil national de régulation de l’audiovisuel), devant une assistance éberluée.
Le magistrat Cheikh Bamba Niang a donné l’impression d’une maîtrise parfaite de son sujet puisqu’il a fait un état des lieux très impressionnant des groupes terroristes qui sévissent au Sahel. Il a ainsi cité le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans qu’il a présenté comme la « CEDEAO » des terroristes. Dirigée par le touareg Iyad Ag Ghali, cette fédération regroupe Ansar Dine, le front de libération du Macina, l’émirat du Sahara d’Aqmi et Al Mourabitoune.
2240 attaques subies et 11 500 morts dans la zone du Sahel
À cette fédération s’ajoute l’Etat islamique au Grand Sahara dont l’émir est le sahraoui Adnan Abou Walid. Divisée en deux entités dont l’une est reconnue par l’Etat islamique, la secte terroriste Boko Haram continue de dicter sa loi dans le nord du Nigeria et dans le Lac Tchad. Le phénomène est devenu tellement sérieux que, d’après l’ancien Cemga, le général Babacar Gaye, la zone du Sahel a subi près de 2240 attaques terroristes qui ont provoqué 11.500 morts et des milliers de déplacés ces dernières années.
Selon l’ancien patron des forces onusiennes en Centrafrique, il faut alors penser la sécurité dans le cadre de la sécurité humaine en parvenant à une mutualisation des forces de défense.
Le Témoin
Cet argent, d’après Cheikh Bamba Niang, sert à entretenir les familles des djihadistes, à acquérir des moyens roulants, à gérer des cellules dormantes, à l’achat d’armement, à la formation des nouvelles recrues, aux investissements dans les entreprises, à la corruption etc... Les moyens de transport de l’argent peuvent être physiques ou électroniques, renseigne l’ancien directeur de cabinet du président du CNRA (Conseil national de régulation de l’audiovisuel), devant une assistance éberluée.
Le magistrat Cheikh Bamba Niang a donné l’impression d’une maîtrise parfaite de son sujet puisqu’il a fait un état des lieux très impressionnant des groupes terroristes qui sévissent au Sahel. Il a ainsi cité le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans qu’il a présenté comme la « CEDEAO » des terroristes. Dirigée par le touareg Iyad Ag Ghali, cette fédération regroupe Ansar Dine, le front de libération du Macina, l’émirat du Sahara d’Aqmi et Al Mourabitoune.
2240 attaques subies et 11 500 morts dans la zone du Sahel
À cette fédération s’ajoute l’Etat islamique au Grand Sahara dont l’émir est le sahraoui Adnan Abou Walid. Divisée en deux entités dont l’une est reconnue par l’Etat islamique, la secte terroriste Boko Haram continue de dicter sa loi dans le nord du Nigeria et dans le Lac Tchad. Le phénomène est devenu tellement sérieux que, d’après l’ancien Cemga, le général Babacar Gaye, la zone du Sahel a subi près de 2240 attaques terroristes qui ont provoqué 11.500 morts et des milliers de déplacés ces dernières années.
Selon l’ancien patron des forces onusiennes en Centrafrique, il faut alors penser la sécurité dans le cadre de la sécurité humaine en parvenant à une mutualisation des forces de défense.
Le Témoin
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