Qu'Allah accepte le martyr d'Hamza, le Français. C'est en ces termes, avec sa photo postée sur le réseau social twitter, que Sanafi Nasr, haut cadre d'al-Qaïda en Syrie, a annoncé cette nuit la mort du Français le plus connu d'al-Qaïda. Selon ce leader jihadiste saoudien, David Drugeon a été tué à l'Ouest d'Alep, sans doute dans une frappe de la coalition pendant le dernier ramadan c'est à dire en juin ou en juillet.
Sanafi Nasr confirme que Drugeon avait déjà été visé par un tir ciblé de la coalition dans la région d'Idleb en septembre dernier. Blessé, «il avait survécu miraculeusement survécu» précise-t-il. Ce chef de Jabhat al-Nosra confirme aussi que le Breton, né à Vannes et converti depuis ses 14 ans, était bien un expert en explosifs.
Un vétéran du jihad
Malgré ses 26 ans, David Drugeon faisait figure de vétéran : ancien de l'Afghanistan, il est soupçonné d'y avoir croisé le tueur de Toulouse, Mohamed Merah, et avait rejoint la Syrie depuis 2013. Drugeon était membre de ce que les renseignements américains appellent le groupe Khorassan : une unité d'al-Qaïda en Syrie, destinée selon eux à préparer des attentats en Occident.
Après le raid de septembre, David Drugeon avait déjà été donné pour mort par la presse américaine avant que cela ne soit démenti. Cette fois sa mort, qui n'a pas été confirmée par la coalition, a été annoncée par un chef d'al-Qaïda en Syrie.
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