"Ils sont venus, dès cinq heures du matin, pour casser les mausolées de tous les saints qui sont au niveau du cimetière Sidi Mahmoud. Ils ont tout détruit, tout cassé. Cinq a six mausolées au niveau de Sidi Mahmoud ", raconte un habitant qui a été témoin de la scène.
Selon lui, il y avait plusieurs personnes. "Ils avaient des marteaux, des haches, des pelles. Ils étaient nombreux. Une dizaine de personnes. Ils ont employé de grands moyens pour tout détruire ".
Cet habitant a aussi confié le sentiment de la population face à cette nouvelle : "Vraiment, la population est très, très en colère aujourd’hui, parce que le mausolée c’est le symbole de Tombouctou. C’est la ville historique de Tombouctou ".
Le mouvement islamiste Ansar Dine explique que détruire les mausolées est une manière de se mettre en conformité avec la charia. Il n'est pas autorisé de construire un monument sur une tombe, selon le représentant du mouvement, qui ajoute : "l'être humain ne doit pas s'élever plus haut que Dieu ". "Pour nous, c'est charia, charia et c'est tout ! Nous, on va faire ce qui est recommandé. On ne va rien laisser ".
Le porte-parole du gouvernement malien a condamné énergiquement la destruction des mausolées. Hamandoun Touré précise que les auteurs de ces actes s'exposent à des poursuites au niveau national et international : "Le gouvernement dénonce cette pratique obscurantiste. Et nous avons déjà décidé de saisir la Cour pénale internationale. Nous voulons dire au monde que nous avons affaire à des terroristes qui sont sans foi ni loi. Et c'est inacceptable ". Bamako dénonce aussi "une furie destructrice assimilable à des crimes de guerre". "C'est une pratique obscurantiste, qui ne ressemble à aucune religion, à aucune culture et qui erre la conscience du monde. Ce qui se passe peut être assimilé à des crimes de guerre", informe Hamandoun Touré.
La France s'est aussi exprimée sur le sujet à travers un communiqué dans lequel il est question d'un « acte intolérable ». Le ministère des Affaires étrangères condamne « la destruction délibérée de mausolées de saints musulmans par un groupe islamiste extrémiste » et en appelle à la fin des violences dans le nord du Mali.
Source RFI
Selon lui, il y avait plusieurs personnes. "Ils avaient des marteaux, des haches, des pelles. Ils étaient nombreux. Une dizaine de personnes. Ils ont employé de grands moyens pour tout détruire ".
Cet habitant a aussi confié le sentiment de la population face à cette nouvelle : "Vraiment, la population est très, très en colère aujourd’hui, parce que le mausolée c’est le symbole de Tombouctou. C’est la ville historique de Tombouctou ".
Le mouvement islamiste Ansar Dine explique que détruire les mausolées est une manière de se mettre en conformité avec la charia. Il n'est pas autorisé de construire un monument sur une tombe, selon le représentant du mouvement, qui ajoute : "l'être humain ne doit pas s'élever plus haut que Dieu ". "Pour nous, c'est charia, charia et c'est tout ! Nous, on va faire ce qui est recommandé. On ne va rien laisser ".
Le porte-parole du gouvernement malien a condamné énergiquement la destruction des mausolées. Hamandoun Touré précise que les auteurs de ces actes s'exposent à des poursuites au niveau national et international : "Le gouvernement dénonce cette pratique obscurantiste. Et nous avons déjà décidé de saisir la Cour pénale internationale. Nous voulons dire au monde que nous avons affaire à des terroristes qui sont sans foi ni loi. Et c'est inacceptable ". Bamako dénonce aussi "une furie destructrice assimilable à des crimes de guerre". "C'est une pratique obscurantiste, qui ne ressemble à aucune religion, à aucune culture et qui erre la conscience du monde. Ce qui se passe peut être assimilé à des crimes de guerre", informe Hamandoun Touré.
La France s'est aussi exprimée sur le sujet à travers un communiqué dans lequel il est question d'un « acte intolérable ». Le ministère des Affaires étrangères condamne « la destruction délibérée de mausolées de saints musulmans par un groupe islamiste extrémiste » et en appelle à la fin des violences dans le nord du Mali.
Source RFI
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