C’est vers 05h GMT que des "terroristes" ont attaqué cette position de l’armée malienne, tuant deux militaires et en blessant un autre. Deux véhicules ont par ailleurs été emportés.
Il s’agit de la deuxième attaque meurtrière menée contre l’armée malienne dans le nord du pays en l’espace d’une semaine.
Le 12 février, trois soldats ont trouvé la mort dans une embuscade dans la région de Tombouctou (nord-ouest). Le même jour, l’attaque à Kidal (nord-est) d’un camp de la Mission de l’ONU au Mali (MINUSMA), revendiquée par Ansar Dine, un groupe jihadiste malien, a fait sept Casques bleus tués dont une femme (la première depuis le déploiement de la Mission en juillet 2013).
Depuis janvier 2012, le pays connaît une crise sociopolitique et militaire sans précédent du fait, notamment, de groupes jihadistes liés pour certains à Al-Qaïda qui, au déclenchement d’une rébellion initiée par le Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA) pour exiger la "gestion autonome" des régions du nord, se sont installés dans le pays.
Ces groupes qui ont été en grande partie chassés à la suite d’une intervention militaire internationale, de la France en particulier, subsistent encore dans certaines zones du Nord, n’hésitant pas à s’en prendre régulièrement à l’armée malienne, ainsi qu’aux forces onusiennes et étrangères.
Cette énième attaque d’une position de l’armée malienne intervient le jour de la visite du Premier ministre français Manuel Valls et de son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian de troupes françaises basées à Gao (environ 260 km à l’ouest de Ménaka), chargées de lutter contre les groupes jihadistes dans le Sahel.
Source: Alerte Infos
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