Le séminaire de l'Union des Magistrats du Sénégal (UMS) qui s'est tenu ce 3 mai a été saisi comme prétexte par le Doyen des juges Samba Sall, pour solder ses comptes avec les avocats et une bonne partie de l'opinion qui pense que Khalifa Sall est un condamné politique.
Le magistrat qui s'est dit "quitte avec sa conscience", selon le journal "Les Echos" qui rapporte ses propos, a expliqué point après point pourquoi les étapes de l'arrestation de Khalifa Sall et le rejet de sa caution ont été faites en toute légalité.
S'agissant du silence imposé aux avocats de Khalifa Sall lors de l’inculpation et le placement sous mandat de dépôt de ce dernier. Pour le premier point, le Doyen des juges de rappeler que c'est la loi qui impose aux avocats de se taire au moment de l'inculpation de leur client.
Pour ce qui s'agit du deuxième point, Samba Sall renvoie tout le monde à l'article 134 du Code de procédure pénale, qui selon lui, dit que le cautionnement doit être fait "en espèces". Avant d'ajouter: "Je suis très conservateur et je m’en limite aux textes", prévient-il.
Le Doyen des juges s'est également prononcé sur l'accélération du dossier qui a été interprétée par bon nombre d'observateurs comme un ordre du régime en place pour "abattre" un adversaire politique. "Il n’y avait plus d’actes extérieurs à faire. Les témoins sont là, le dépôt des rapports, l’expertise, etc. Et qu’on ne me parle pas de témoins fantaisistes", s'est-il dédouané.
Le magistrat qui s'est dit "quitte avec sa conscience", selon le journal "Les Echos" qui rapporte ses propos, a expliqué point après point pourquoi les étapes de l'arrestation de Khalifa Sall et le rejet de sa caution ont été faites en toute légalité.
S'agissant du silence imposé aux avocats de Khalifa Sall lors de l’inculpation et le placement sous mandat de dépôt de ce dernier. Pour le premier point, le Doyen des juges de rappeler que c'est la loi qui impose aux avocats de se taire au moment de l'inculpation de leur client.
Pour ce qui s'agit du deuxième point, Samba Sall renvoie tout le monde à l'article 134 du Code de procédure pénale, qui selon lui, dit que le cautionnement doit être fait "en espèces". Avant d'ajouter: "Je suis très conservateur et je m’en limite aux textes", prévient-il.
Le Doyen des juges s'est également prononcé sur l'accélération du dossier qui a été interprétée par bon nombre d'observateurs comme un ordre du régime en place pour "abattre" un adversaire politique. "Il n’y avait plus d’actes extérieurs à faire. Les témoins sont là, le dépôt des rapports, l’expertise, etc. Et qu’on ne me parle pas de témoins fantaisistes", s'est-il dédouané.
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