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Crise au Mali : « l’enjeu n’est pas de régler notre éternel compte du colonialisme, mais d’éradiquer ce fléau sahélien » (Chercheur)

L’intervention de l’armée française dans le conflit malien ne doit pas être conçue comme un néocolonialisme. C’est l’avis du professeur Bakary SAMBE qui conçoit la participation française dans cette guerre qui secoue le Nord du Mali comme une nécessité. « L’enjeu pour moi, ce n’est pas de régler nos comptes éternels du colonialisme. S’il n’y avait pas cette intervention française où serions-nous aujourd’hui ?, s’est interrogé le spécialiste des réseaux transnationaux et du militantisme islamique.



Crise au Mali : « l’enjeu n’est pas de régler notre éternel compte du colonialisme, mais d’éradiquer ce fléau sahélien » (Chercheur)


Lors d’une conférence tenue ce jeudi à la Fondation Konrad Adenauer sur le thème « Le Mali à la croisée des chemins : Craintes et Espérances », l’enseignant chercheur au Centre d’Etudes des Religions à l’Université Gaston Berger de Saint Louis dira « je suis désolé mais cette intervention était nécessaire. Il faut balayer d’un coup de main le syndrome du néocolonialisme ».

Dr SAMBE n’a toutefois pas manqué de reconnaître la difficulté  d’aborder un conflit aussi complexe en décrivant une crise aux différentes dimensions. A cet effet, ce que font les mouvements islamistes (Ansar Dine, Mujao, Aqmi, etc.) n’est rien d’autre que de la « manipulation des symboles religieux pour des motifs politiques », affirme-t-il.

« Ces mouvements (islamistes) ont quitté les villes du Nord du Mali. Mais ils sont toujours là avec leur cartographie intacte. Ils ont dit qu’ils reculent pour mieux sauter. On peut dire d’ores et déjà que rien n’est encore réglé. Je ne veux faire peur à personne, j’attire juste l’attention de tous », avise-t-il l’opinion nationale et celle internationale. Dr Bakary SAMBE a partagé le pupitre avec Fatou Kiné CAMARA, Docteur d’Etat en droit qui a accentué son exposé sur les valeurs culturelles et surtout le respect du droit de la femme. Pour se faire mieux comprendre, la chargée d’enseignement à la Faculté de Droit de l’UCAD a aisément emprunté des citations qui laissent entendre que « plus les femmes sont marginalisées dans un pays, plus ce pays devient violent ».   
 


Mamadou Sakhir Ndiaye

Jeudi 21 Février 2013 - 21:18


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