La fraude sur les facturations du survol n’est pas la seule affaire qui écorne l’image de l’ l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Acesna). De nouveaux éléments obtenus par Libération attestent de la délinquance financière qui régnait à l'École régionale de la navigation aérienne et du management (Ernam), cette structure placée sous la tutelle de l’Asecna.
Des commandes de fourniture de bureau des premier et deuxième trimestre 2017 d'un montant de 6 994 878 Fcfa, dont les bordereaux de livraison sont signés par le chargé de maintenance par intérim et les factures certifiées par l'ancien directeur et le chargé d'unité du budget, ne sont jamais entrées en magasin. Un marché fictif maquillé sur la base de faux. Pire, le directeur avait certifié aussi des factures à hauteur d'1,2 million de Fcfa pour la révision des équipements informatiques de janvier à juillet 2017. La prestation bien que "payée" n'a jamais été effectuée.
Ce n'est pas tout. Toujours selon le journal, des bizarreries ont été relevées sur la commande objet du bon numéro 20170173 du 3 août 2017 du fournisseur en service informatique. Les articles visés par le bon de commande n'ont jamais été livrés. À la place, ce sont des imprimantes qui ont été réceptionnées alors que le bon de livraison comporte le numéro du même bon de commande. Six imprimantes de type Hp office Jet 7610 ont été "achetées" à 331 000 Fcfa pièce alors que le prix sur le marché ne dépasse pas 119 000 Fcfa.
Au titre des investissements, il a été relevé que sur 70 climatiseurs commandés seuls 52 ont été livrés, soit un manque de 18 appareils, alors que la facture a été intégralement payée. La facture d'électricité du directeur de l'Ernam était également supportée par le budget de l'école. L'Asecna évalue le préjudice subi à 150 millions de Fcfa. Une plainte a été déposée contre le directeur de l'Ernam, Nsue Esone Eugenio, relevé «discrètement» de ses fonctions, souligne la même source.
Des commandes de fourniture de bureau des premier et deuxième trimestre 2017 d'un montant de 6 994 878 Fcfa, dont les bordereaux de livraison sont signés par le chargé de maintenance par intérim et les factures certifiées par l'ancien directeur et le chargé d'unité du budget, ne sont jamais entrées en magasin. Un marché fictif maquillé sur la base de faux. Pire, le directeur avait certifié aussi des factures à hauteur d'1,2 million de Fcfa pour la révision des équipements informatiques de janvier à juillet 2017. La prestation bien que "payée" n'a jamais été effectuée.
Ce n'est pas tout. Toujours selon le journal, des bizarreries ont été relevées sur la commande objet du bon numéro 20170173 du 3 août 2017 du fournisseur en service informatique. Les articles visés par le bon de commande n'ont jamais été livrés. À la place, ce sont des imprimantes qui ont été réceptionnées alors que le bon de livraison comporte le numéro du même bon de commande. Six imprimantes de type Hp office Jet 7610 ont été "achetées" à 331 000 Fcfa pièce alors que le prix sur le marché ne dépasse pas 119 000 Fcfa.
Au titre des investissements, il a été relevé que sur 70 climatiseurs commandés seuls 52 ont été livrés, soit un manque de 18 appareils, alors que la facture a été intégralement payée. La facture d'électricité du directeur de l'Ernam était également supportée par le budget de l'école. L'Asecna évalue le préjudice subi à 150 millions de Fcfa. Une plainte a été déposée contre le directeur de l'Ernam, Nsue Esone Eugenio, relevé «discrètement» de ses fonctions, souligne la même source.
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