Les parents des victimes auraient voulu enterrer leurs morts très rapidement, mais ils ont dû attendre le feu vert du gouvernement qui a pris en charge tous les frais occasionnés par le drame du 1er janvier. « Le certificat de décès, le permis d’inhumer, l’arrêté de concession également sont des documents mis à la disposition des familles. Pour chaque famille, [il y a] une enveloppe d’un million de francs CFA », atteste le ministre de la Solidarité, de la Femme et de l’Enfant, Anne Ouloto.
Les familles des victimes ont en majorité apprécié les gestes du gouvernement du district d’Abidjan et de la mairie du plateau. Mais Lacina Banguali, qui a perdu un frère dans la bousculade, est encore furieux : « Soulager les parents avec un million, ça ne peut pas faire revenir le mort. Je suis toujours en colère, mais vous savez, c’est le destin. Je suis en colère parce que les dispositions pratiques n’ont pas été prises. Il y avait trop de monde pour une seule partie du Plateau. »
Ismaël Traoré pleure, lui, la perte de trois personnes : une nièce, jeune femme qui est morte en même temps que ses deux filles de 5 et 10 ans : « Ce qui est arrivé est arrivé. Pour ce qui s’est passé, on ne peut pas savoir si c’est celui-ci qui a fait ça ou celui-là. Nous prions pour que cela ne se répète pas en Côte d’Ivoire. »
Avant l’enterrement de la mère et de ses deux filles mercredi dans un cimetière du quartier d’Abobo, la famille d’Ismaël Traoré avait commencé à prononcer la prière des morts à la morgue du centre hospitalier universitaire de Treichville.
Source : Rfi.fr
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