La Haute Cour d'Abuja a estimé que la détention prolongée de l'ancien gouverneur Godwin Emefiele s'est faite en « violation de ses droits fondamentaux ». Le gouvernement fédéral nigérian et l'agence anti-corruption EFCC ont été condamnés à verser 100 mille euros à l'ex-patron de la Banque centrale du Nigeria en guise de dédommagement.
Godwin Emefiele avait été arrêté au mois de juin par les services de renseignement nigérians (DSS) et incarcéré dans la foulée, sans jamais passer devant un tribunal. Il a finalement été remis en liberté fin décembre en échange d'une caution de 300 mille euros. La Haute Cour d'Abuja a d'ailleurs précisé ce lundi 8 janvier que Godwin Emefiele ne pourrait pas être arrêté de nouveau sans un mandat en bonne et due forme.
La Commission nigériane contre les crimes économiques et financiers (EFCC) a immédiatement fait savoir qu'elle va faire appel de cette décision. Elle se défend de toute arrestation illégale et assure que les documents nécessaires ont été produits avant l'arrestation de l'ancien gouverneur de la Banque centrale, visé par une enquête élargie pour fraude et malversations.
Godwin Emefiele avait été arrêté au mois de juin par les services de renseignement nigérians (DSS) et incarcéré dans la foulée, sans jamais passer devant un tribunal. Il a finalement été remis en liberté fin décembre en échange d'une caution de 300 mille euros. La Haute Cour d'Abuja a d'ailleurs précisé ce lundi 8 janvier que Godwin Emefiele ne pourrait pas être arrêté de nouveau sans un mandat en bonne et due forme.
La Commission nigériane contre les crimes économiques et financiers (EFCC) a immédiatement fait savoir qu'elle va faire appel de cette décision. Elle se défend de toute arrestation illégale et assure que les documents nécessaires ont été produits avant l'arrestation de l'ancien gouverneur de la Banque centrale, visé par une enquête élargie pour fraude et malversations.
Autres articles
-
Tchad: le président Déby change de directeur de cabinet et remplace Idriss Youssouf Boy
-
Au Congo-Brazzaville, l’avortement officiellement interdit, mais pratiqué clandestinement
-
Procès du massacre du 28 septembre 2009 en Guinée: vérités judiciaires et zones d’ombres
-
74e session extraordinaire de l'ASECNA: Le Gabonais Prosper Zo'o Minto'o élu à la tête de l'Organisation
-
Affaire Rokia Traoré: l'Italie va remettre à la Belgique la chanteuse malienne arrêtée en juin à Rome