Le projet régional de la ligne de train entre le Kenya et le Rwanda (Standard Gauge Railway) est l'un des projets qui demande le plus d'espace. Alors qu’aucun chiffre officiel ne donne le nombre des personnes qui vont ainsi être expropriées, des milliers d’Ougandais pourraient tout de même être concernés.
Et pour cause : si la loi précise que vivre dans les zones naturelles humides ou les forêts est interdit en Ouganda, de nombreuses personnes y sont néanmoins établies. Les autorités locales ayant parfois même délivré des titres de propriété non reconnus. Une des zones les plus concernées est celle de Namanve, située à une dizaine de kilomètres de Kampala.
Des terres héritées
Sur le mur d’une des maisons de cette localité, une croix indique qu'une station de train sera prochainement construite. Un peu plus loin, dans les terres humides de Namanve, la maison de Steven Karaba. Il a mis plus de 20 ans avant de pouvoir réunir l'argent pour la construire. Bientôt, la ligne passera sur ses terres héritées de son père.
« Ils sont venus et ils m'ont dit que je devais quitter ma maison. Je n'ai aucun pouvoir face au gouvernement », explique-t-il avant de tempérer : « S'ils me donnent une compensation financière, s’ils me donnent une compensation financière... Dans tous les cas, je quitterai ma maison uniquement quand ils m'auront payé. S'ils ne me donnent pas cet argent, je n'aurai nulle part où aller. »
« Des occupants illégaux »
Cet homme dispose de papiers justifiant qu'il est le propriétaire de sa parcelle comme beaucoup d'autres dans cette zone. Mais pas sûr que cela suffise.
« Les débuts des travaux de génie civil ont été retardés par le processus d'acquisition des terres, car la zone est fortement envahie par des occupants illégaux. Ceci malgré les dispositions claires de la loi qui interdisent certaines activités, installations et le parcellement ou le titrage de telles terres par des individus privés », détaille la ministre des Terres, Betty Amongi.
Le gouvernement a décidé d'annuler tous les titres de propriété dans la réserve forestière de Namanve et les terres humides alentours.
Et pour cause : si la loi précise que vivre dans les zones naturelles humides ou les forêts est interdit en Ouganda, de nombreuses personnes y sont néanmoins établies. Les autorités locales ayant parfois même délivré des titres de propriété non reconnus. Une des zones les plus concernées est celle de Namanve, située à une dizaine de kilomètres de Kampala.
Des terres héritées
Sur le mur d’une des maisons de cette localité, une croix indique qu'une station de train sera prochainement construite. Un peu plus loin, dans les terres humides de Namanve, la maison de Steven Karaba. Il a mis plus de 20 ans avant de pouvoir réunir l'argent pour la construire. Bientôt, la ligne passera sur ses terres héritées de son père.
« Ils sont venus et ils m'ont dit que je devais quitter ma maison. Je n'ai aucun pouvoir face au gouvernement », explique-t-il avant de tempérer : « S'ils me donnent une compensation financière, s’ils me donnent une compensation financière... Dans tous les cas, je quitterai ma maison uniquement quand ils m'auront payé. S'ils ne me donnent pas cet argent, je n'aurai nulle part où aller. »
« Des occupants illégaux »
Cet homme dispose de papiers justifiant qu'il est le propriétaire de sa parcelle comme beaucoup d'autres dans cette zone. Mais pas sûr que cela suffise.
« Les débuts des travaux de génie civil ont été retardés par le processus d'acquisition des terres, car la zone est fortement envahie par des occupants illégaux. Ceci malgré les dispositions claires de la loi qui interdisent certaines activités, installations et le parcellement ou le titrage de telles terres par des individus privés », détaille la ministre des Terres, Betty Amongi.
Le gouvernement a décidé d'annuler tous les titres de propriété dans la réserve forestière de Namanve et les terres humides alentours.
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