La directrice scientifique et responsable de la plateforme de biologie de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) est formelle. Pour elle, tout le monde doit se soumettre au test pour limiter la propagation du Coronavirus. Elle a fait cette proposition, ce dimanche, devant le Jury du dimanche sur Iradio (90.3). « En tant que virologue, ce que je peux conseiller, c’est vraiment d’accélérer et d’augmenter les tests. Il faut tester tout le monde. On doit tous nous soumettre au test. Ceux qui n’ont rien, on peut leur soumettre au test de sérologie rapide. Ce test permet de voir est ce que la personne a été en contact avec le virus et de mesurer l’ampleur de l’infection au sein de la population. Actuellement, tout le monde devrait le faire pour endiguer ce fléau. On est arrivé à un stade où il faut considérer tout le monde comme suspect pouvant être porteur de ce virus », a-t-elle souligné non sans déclarer que toutes les mesures doivent être prises pour éviter de se contaminer.
« TOUT LE MONDE DOIT ÊTRE INQUIET »
« On ne sait pas, au sein de la population qui a contracté le virus. Donc, il faut des tests massifs », insiste-t-elle. Mieux, il alerte de la gravité de l’heure et pense que tout le monde doit s’inquiéter car, au rythme où vont les choses, la situation pourrait être compliquée. « Nous qui sommes dans le domaine médical, nous sommes tous inquiets. Et je crois que la population doit faire de même. Tout le monde doit être inquiet vis-à-vis de cette maladie parce que même si nous n’avons pas de cas graves, si le nombre de cas augmente, il y aura une affluence dans les structures de santé et notre système sanitaire ne pourra pas faire face à cette affluence. Et on ne souhaite pas vraiment arriver à un stade où les médecins vont faire un tri. C’est à dire sauver les uns, et laisser les autres mourir. L’heure est grave. Il faudrait que tout le monde applique les directives qui ont été données », recommande-t-elle.
L’IRESSEF DÉMARRE SES TESTS CE LUNDI
De l’avis du professeur, pour pouvoir combattre ce virus, il faut décentraliser la détection parce qu’il faut savoir qui est porteur de virus. Sur ce, elle informe que l’IRESSEF a donné son plateau technique à l’Etat pour qu’on puisse l’utiliser. « Nous sommes prêts à recevoir des échantillons. On commencera les tests lundi. On a mis en place un système qui fonctionne 24 /24 pour pouvoir rendre les résultats à temps réel. On a une bonne capacité journalière. Actuellement, avec la technologie que nous avons, nous pouvons faire plus de 120 tests par jour. Nous avons une machine qui peut aller jusqu’à une cadence très élevée mais on ne l’a pas encore ouverte parce qu’il nous faut acheter une licence pour qu’elle puisse faire le test coronavirus », révèle-t-elle.
Par ailleurs, Pr Coumba Kane s’est prononcée sur un éventuel confinement pour freiner la propagation du virus. Selon elle, dans le contexte actuel, c’est très difficile de confiner. Puisque, poursuit-il, le secteur informel a un poids très important dans l’économie du pays. « Beaucoup de personnes vont, chaque jour, chercher de quoi amener à la maison. Donc, confiner les gens va être très difficile. Si un confinement total s’imposait, il faudrait des mesures d’accompagnement. Et il faudrait au préalable évaluer et définir des critères de pauvreté », pense-t-elle.
Emedia
« TOUT LE MONDE DOIT ÊTRE INQUIET »
« On ne sait pas, au sein de la population qui a contracté le virus. Donc, il faut des tests massifs », insiste-t-elle. Mieux, il alerte de la gravité de l’heure et pense que tout le monde doit s’inquiéter car, au rythme où vont les choses, la situation pourrait être compliquée. « Nous qui sommes dans le domaine médical, nous sommes tous inquiets. Et je crois que la population doit faire de même. Tout le monde doit être inquiet vis-à-vis de cette maladie parce que même si nous n’avons pas de cas graves, si le nombre de cas augmente, il y aura une affluence dans les structures de santé et notre système sanitaire ne pourra pas faire face à cette affluence. Et on ne souhaite pas vraiment arriver à un stade où les médecins vont faire un tri. C’est à dire sauver les uns, et laisser les autres mourir. L’heure est grave. Il faudrait que tout le monde applique les directives qui ont été données », recommande-t-elle.
L’IRESSEF DÉMARRE SES TESTS CE LUNDI
De l’avis du professeur, pour pouvoir combattre ce virus, il faut décentraliser la détection parce qu’il faut savoir qui est porteur de virus. Sur ce, elle informe que l’IRESSEF a donné son plateau technique à l’Etat pour qu’on puisse l’utiliser. « Nous sommes prêts à recevoir des échantillons. On commencera les tests lundi. On a mis en place un système qui fonctionne 24 /24 pour pouvoir rendre les résultats à temps réel. On a une bonne capacité journalière. Actuellement, avec la technologie que nous avons, nous pouvons faire plus de 120 tests par jour. Nous avons une machine qui peut aller jusqu’à une cadence très élevée mais on ne l’a pas encore ouverte parce qu’il nous faut acheter une licence pour qu’elle puisse faire le test coronavirus », révèle-t-elle.
Par ailleurs, Pr Coumba Kane s’est prononcée sur un éventuel confinement pour freiner la propagation du virus. Selon elle, dans le contexte actuel, c’est très difficile de confiner. Puisque, poursuit-il, le secteur informel a un poids très important dans l’économie du pays. « Beaucoup de personnes vont, chaque jour, chercher de quoi amener à la maison. Donc, confiner les gens va être très difficile. Si un confinement total s’imposait, il faudrait des mesures d’accompagnement. Et il faudrait au préalable évaluer et définir des critères de pauvreté », pense-t-elle.
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