Une compagnie de gendarmerie a été installée au quartier Grand-Louga de la capitale du Ndiambour, et des brigades ou postes de gendarmerie ouverts à Louga, Keur Momar Sarr, Coki , Potou. Dans le département de Linguère, il existe une compagnie de surveillance de la gendarmerie, une brigade territoriale en plein centre-ville de Linguère, une brigade à Dahra-Djoloff, et des postes de gendarmerie à Yang-Yang et au Ranch de Dolly. Dans le département de Kébémer, des brigades et postes de gendarmerie implantés ont été créés à Darou-Moukhty, Sagatta-Gueth, Darou-Marnane et à Kébémer ville.
A Linguère comme à Kébémer , l’absence de la police est notée, seule la ville de Louga disposant d’un commissariat urbain dans toute la région de Louga malgré une demande sociale exprimée depuis déjà plusieurs années par les populations de ces localités et qui n’est toujours pas satisfaite.
Malgré tout ce maillage sécuritaire, pourtant, il ne se passe pas un mois ou des braquages ou des cambriolages par des bandes fortement armées ne soit signalés ici et là. Cette situation on ne peut plus préoccupante ne cesse de créer une psychose au sein des populations qui ne savent plus ou donner de la tête puisque les autorités concernées ont été saisies pour des solutions appropriées qui tardent à se réaliser.
Cependant, des efforts louables sont déployés par les forces de gendarmerie qui ne cessent de sillonner de long en large la région par des patrouilles nocturnes et des opérations de contrôle routier pour ainsi installer la peur dans le camp des malfrats et, partant, circonscrire le mal ou du moins le réduire à sa plus simple expression. La tâche n’est pas facile puisque les redoutables malfrats n’hésitent pas à tirer sur tous ceux qui se trouvent sur leur chemin.
C’est ainsi que quelques fois des cas de cambriolages entraînent des morts d’hommes et de nombreux blessés graves occasionnant même souvent des mutilations. En plus de ces formes de vols, on note aussi la recrudescence des vols de bétail dans la région. Bœufs, moutons, chèvres, chevaux et ânes, sont particulièrement ciblés. Récemment, un certain Boubou Sow, à la tête d’une bande de trois voleurs avait volé un troupeau de 52 moutons et un bœuf.
Attrait au parquet de Louga il a écopé d’un emprisonnent ferme de deux ans, ses deux autres acolytes qui avaient pris la fuite sont activement recherchés par les forces de sécurité.
D’autres cas similaires ont été également enregistrés dans la région. Certains de leurs auteurs croupissent en prison tandis que d’autres en cavale sont également activement recherchés. La brigade de gendarmerie de Louga comme celle de Linguère avaient d’ailleurs récemment mis hors d’état de nuire des bandes armées dont l’une comptait huit délinquants.
La célébration de la Journée nationale de l’élevage à Kael, le 28 novembre dernier, sous la présidence du président de la République Macky Sall, a encore une fois été mise à profit par les professionnels et acteurs de l’élevage pour tirer la sonnette d’alarme face à ce fléau qui prend de l’ampleur malgré la criminalisation du vol de bétail. Inutile de dire que ces nombreux cas de vols souvent accompagnés d’agressions ont entraîné une psychose au niveau des populations. Des agressions ayant entrainé des blessés graves au quartier Keur Serigne Louga-Guinaw-rails, au petit marché, au marché central de Louga, au village de Mboubène et à Keur Momar Sarr ou une dame commerçante a été délestée nuitamment à son domicile de ses sept millions de francs entre autres braquages.
D’autres cas encore ont également été notés dans les deux Sagatta Gueth et Djoloff ainsi qu’à Sakal ou deux boutiques ont été visitées mais aussi à Thiamène Coki et Thiamène-Pass où, jeudi dernier, le poste de santé a été visité par des malfrats.
Une stratégie d’équipes
Ces derniers ont emporté le coffre fort qui contenait plus d’un million de francs et l’ordinateur du chef de poste avant de brutaliser et de blesser son épouse. A Thiamène-Coki, ce sont deux à trois boutiques de quartier qui ont été cambriolées avec de l’argent et beaucoup de marchandises emportés. Les cambrioleurs encagoulés sont toujours en équipes d’au moins huit personnes bien organisées, armées jusqu’aux dents et qui opèrent à bord de camionnettes L200 souvent volées dans des établissements ou services publics, dans des sièges de projets ou d’ONG, ainsi que devant des domiciles privés.
Les deux voire trois plus grands marchés hebdomadaires de la région, à savoir ceux de Dahra, Linguère et Gouille-Mbeuth, constituent les lieux de prédilection des bandes de voleurs. C’est là que les malfrats détectent et identifient leurs proies à qui ils rendront visite à leurs domiciles ou lieux de travail nuitamment pour les dévaliser.
Des malfrats qui opèrent avec des armes à feu modernes souvent sophistiquées comme des Kalachnikovs parfois aussi avec des armes artisanales et/ou blanches composées, pour l’essentiel, de coupe-coupe, de couteaux, de ciseaux, et de matériels comme des marteaux, des tournevis ,des scies à métaux, entre autres. En plus des unités de gendarmerie, les populations souhaitent donc l’ouverture de commissariats de police à Linguère et à Kébémer. Elles ont d’ailleurs interpellé à cette fin le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, fils de la région, puisque natif de Linguère. En espérant qu’il sera sensible à leur requête.
Le Témoin
A Linguère comme à Kébémer , l’absence de la police est notée, seule la ville de Louga disposant d’un commissariat urbain dans toute la région de Louga malgré une demande sociale exprimée depuis déjà plusieurs années par les populations de ces localités et qui n’est toujours pas satisfaite.
Malgré tout ce maillage sécuritaire, pourtant, il ne se passe pas un mois ou des braquages ou des cambriolages par des bandes fortement armées ne soit signalés ici et là. Cette situation on ne peut plus préoccupante ne cesse de créer une psychose au sein des populations qui ne savent plus ou donner de la tête puisque les autorités concernées ont été saisies pour des solutions appropriées qui tardent à se réaliser.
Cependant, des efforts louables sont déployés par les forces de gendarmerie qui ne cessent de sillonner de long en large la région par des patrouilles nocturnes et des opérations de contrôle routier pour ainsi installer la peur dans le camp des malfrats et, partant, circonscrire le mal ou du moins le réduire à sa plus simple expression. La tâche n’est pas facile puisque les redoutables malfrats n’hésitent pas à tirer sur tous ceux qui se trouvent sur leur chemin.
C’est ainsi que quelques fois des cas de cambriolages entraînent des morts d’hommes et de nombreux blessés graves occasionnant même souvent des mutilations. En plus de ces formes de vols, on note aussi la recrudescence des vols de bétail dans la région. Bœufs, moutons, chèvres, chevaux et ânes, sont particulièrement ciblés. Récemment, un certain Boubou Sow, à la tête d’une bande de trois voleurs avait volé un troupeau de 52 moutons et un bœuf.
Attrait au parquet de Louga il a écopé d’un emprisonnent ferme de deux ans, ses deux autres acolytes qui avaient pris la fuite sont activement recherchés par les forces de sécurité.
D’autres cas similaires ont été également enregistrés dans la région. Certains de leurs auteurs croupissent en prison tandis que d’autres en cavale sont également activement recherchés. La brigade de gendarmerie de Louga comme celle de Linguère avaient d’ailleurs récemment mis hors d’état de nuire des bandes armées dont l’une comptait huit délinquants.
La célébration de la Journée nationale de l’élevage à Kael, le 28 novembre dernier, sous la présidence du président de la République Macky Sall, a encore une fois été mise à profit par les professionnels et acteurs de l’élevage pour tirer la sonnette d’alarme face à ce fléau qui prend de l’ampleur malgré la criminalisation du vol de bétail. Inutile de dire que ces nombreux cas de vols souvent accompagnés d’agressions ont entraîné une psychose au niveau des populations. Des agressions ayant entrainé des blessés graves au quartier Keur Serigne Louga-Guinaw-rails, au petit marché, au marché central de Louga, au village de Mboubène et à Keur Momar Sarr ou une dame commerçante a été délestée nuitamment à son domicile de ses sept millions de francs entre autres braquages.
D’autres cas encore ont également été notés dans les deux Sagatta Gueth et Djoloff ainsi qu’à Sakal ou deux boutiques ont été visitées mais aussi à Thiamène Coki et Thiamène-Pass où, jeudi dernier, le poste de santé a été visité par des malfrats.
Une stratégie d’équipes
Ces derniers ont emporté le coffre fort qui contenait plus d’un million de francs et l’ordinateur du chef de poste avant de brutaliser et de blesser son épouse. A Thiamène-Coki, ce sont deux à trois boutiques de quartier qui ont été cambriolées avec de l’argent et beaucoup de marchandises emportés. Les cambrioleurs encagoulés sont toujours en équipes d’au moins huit personnes bien organisées, armées jusqu’aux dents et qui opèrent à bord de camionnettes L200 souvent volées dans des établissements ou services publics, dans des sièges de projets ou d’ONG, ainsi que devant des domiciles privés.
Les deux voire trois plus grands marchés hebdomadaires de la région, à savoir ceux de Dahra, Linguère et Gouille-Mbeuth, constituent les lieux de prédilection des bandes de voleurs. C’est là que les malfrats détectent et identifient leurs proies à qui ils rendront visite à leurs domiciles ou lieux de travail nuitamment pour les dévaliser.
Des malfrats qui opèrent avec des armes à feu modernes souvent sophistiquées comme des Kalachnikovs parfois aussi avec des armes artisanales et/ou blanches composées, pour l’essentiel, de coupe-coupe, de couteaux, de ciseaux, et de matériels comme des marteaux, des tournevis ,des scies à métaux, entre autres. En plus des unités de gendarmerie, les populations souhaitent donc l’ouverture de commissariats de police à Linguère et à Kébémer. Elles ont d’ailleurs interpellé à cette fin le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, fils de la région, puisque natif de Linguère. En espérant qu’il sera sensible à leur requête.
Le Témoin
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