Pour la quatrième fois en dix-sept mois le président Chavez a dû repartir début décembre à Cuba pour soigner un cancer. Cette nouvelle absence du chef de l’Etat vénézuélien, réélu en octobre dernier pour un quatrième mandat, suscite une polémique sur la capacité de Hugo Chavez à exercer ses fonctions. Polémique dont s'est emparée l'opposition.
L’opposition, réunie au sein du MUD (Mesa de la unidad democratica), estime qu’une éventuelle absence de Hugo Chavez le 10 décembre équivaudrait à une défaillance définitive du chef de l’Etat. Le leader de l’opposition, Henrique Capriles, apaise les tensions. «Il faut être très sérieux et tout à fait transparent dans cette affaire. Une personne qui ne peut pas assumer sa charge le jour prévu ne perd pas pour autant sa qualité de président élu» a déclaré Henrique Capriles lundi 24 décembre.
La constitution vénézuélienne prévoit que le président puisse être empêché d'exercer ses fonctions pendant une durée de 90 jours et cette vacance de la présidence peut être renouvelée une fois. C’est le vice-président qui assume le pouvoir pendant cette période. En cas d’empêchement définitif du président (décès, incapacité physique ou mentale, démission ou destitution) l'Assemblée nationale en prend acte par décret. Une nouvelle élection doit alors être organisée dans un délai de trente jours.
Selon les dernières informations communiquées lundi 24 décembre par le gouvernement vénézuélien, l’état de santé d’Hugo Chavez évolue favorablement mais il doit continuer à observer un «repos absolu».
Source : Rfi.fr
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