En recevant la chef de la diplomatie européenne avant même la cérémonie d'investiture, Hassan Rohani a critiqué la politique des Etats-Unis à l’encontre de l’accord nucléaire et la position hostile du président Donald Trump.
« La violation répétée de ses engagements par le gouvernement américain et les nouvelles sanctions contre l'Iran (...) peuvent être destructrices » pour l'accord nucléaire, a déclaré M. Rohani en recevant Mme Mogherini.
Il a ajouté que « l’Iran ne sera pas le premier à violer l’accord nucléaire, mais répondra de manière appropriée et réciproque » aux actions des Etats-Unis.
Hassan Rohani commence en effet son second mandat alors que les sanctions américaines adoptées il y a quelques jours rendent difficiles les investissements étrangers dont l’Iran a besoin pour relancer son économie. Ce qui constitue le principal défi du nouveau gouvernement.
Le chômage n’a cessé d’augmenter ces dernières années et atteint désormais 12,7% de la population.
Sur le plan intérieur, il est déjà critiqué par ses alliés réformateurs, car il aurait finalement renoncé à nommer des femmes ministres dans son prochain gouvernement et aurait accordé très peu de place aux réformateurs qui l'ont pourtant soutenu très activement dans la campagne présidentielle.
« La violation répétée de ses engagements par le gouvernement américain et les nouvelles sanctions contre l'Iran (...) peuvent être destructrices » pour l'accord nucléaire, a déclaré M. Rohani en recevant Mme Mogherini.
Il a ajouté que « l’Iran ne sera pas le premier à violer l’accord nucléaire, mais répondra de manière appropriée et réciproque » aux actions des Etats-Unis.
Hassan Rohani commence en effet son second mandat alors que les sanctions américaines adoptées il y a quelques jours rendent difficiles les investissements étrangers dont l’Iran a besoin pour relancer son économie. Ce qui constitue le principal défi du nouveau gouvernement.
Le chômage n’a cessé d’augmenter ces dernières années et atteint désormais 12,7% de la population.
Sur le plan intérieur, il est déjà critiqué par ses alliés réformateurs, car il aurait finalement renoncé à nommer des femmes ministres dans son prochain gouvernement et aurait accordé très peu de place aux réformateurs qui l'ont pourtant soutenu très activement dans la campagne présidentielle.
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