Les flammes ont ravagé une bonne partie de l'aéroport avant d'être maîtrisées en milieu de matinée ce marcredi 7 août 2013. Reuters
Le feu a pris tôt, ce mercredi matin, au lever du jour et selon le centre kenyan de gestion des catastrophes, il a été maîtrisé vers 10h, heure locale (7h TU). « Pas de victime...Le feu est sous contrôle » a indiqué dans la matinée le porte-parole du gouvernement kényan, Muthui Kariuki. Deux personnes, un employé de la compagnie aérienne Kenya Airways et un passager ont été transférés à l’hôpital. Ils ont inhalé des fumées toxiques, mais leur vie ne semble pas en danger. Aucune victime n’est donc à déplorer, selon les autorités.
Le travail des pompiers a été entravé par le manque d'eau a déclaré dans la matinée le ministère de l'Intérieur. Des témoins pointent également le manque de personnels parmi les pompiers. L’armée et des policiers seraient arrivés avec des seaux pour éteindre manuellement l’incendie, les routes qui permettent d’accéder à l’aéroport étant très encombrées.
Des dégâts importants
Il semble que les secteurs « Arrivées » et « Immigration » de l’aéroport soient détruits. Le toit des arrivées internationales s’est effondré et les restaurants et magasins ont aussi brûlé. Pour l’instant, l’origine du feu n’a pas encore été déterminée. Cependant, rien n’indique que l’origine pourrait être criminelle.
L'aéroport a été fermé et les avions à destination de Nairobi ont été déroutés, soit sur Mombassa, à 400 km au sud, sur la côte, soit vers Eldoret, au nord-ouest de la capitale ou encore à Kissumu. Les autorités aéroportuaires annoncent une reprise des vols domestiques et du transport de fret dans l'après-midi. Pas d'échéance encore pour le trafic de passagers à l’international. Les passagers sur place ont été évacués et ont cédé la place aux services de secours.
Un désastre économique
Le président kényan Uhuru Kenyatta s'est rendu ce mercredi matin sur place pour constater l'ampleur des dégâts à aéroport international qui porte d'ailleurs le nom de son père, premier président du Kenya.
Ouvert en 1991, l'aéroport Jomo Kenyatta est aujourd'hui le plus important d'Afrique de l'Est et le sixième d'Afrique avec plus de 6 millions de passagers par an.
Pour de nombreux opérateurs économiques, l'incendie puis la fermeture de l'aéroport Jomo Kenyatta ont été de très mauvaises nouvelles. Un désastre estimait même la présidente de l'Association des exportateurs de fleurs coupées. Le Kenya est l'un des principaux producteurs de fleurs au monde et ces fleurs transitent par l'aéroport de Nairobi. En pleine saison touristique, alors que des dizaines de milliers de visiteurs convergent vers Nairobi, c'est évidemment aussi sur ce plan-là un coup très dur.
Au-delà du Kenya, c'est toute l'économie régionale qui est affectée par les évènements des dernières heures. L'aéroport de Nairobi est en effet un hub très important pour tous les voisins de la région.
A Kigali, au Rwanda on rappelle que le pays est enclavé et Nairobi est la porte d'entrée et de sortie la plus importante pour l'économie rwandaise. Il y a deux jours déjà, l'aéroport Jomo Kenyatta avait été quasi paralysé par la panne des pompes permettant de ravitailler les avions en kérosène. Tout cela alors que cet aéroport avait obtenu, au mois de mai dernier, une certification internationale couvrant en particulier les mesures de sécurité.
Source : Rfi.fr
Le travail des pompiers a été entravé par le manque d'eau a déclaré dans la matinée le ministère de l'Intérieur. Des témoins pointent également le manque de personnels parmi les pompiers. L’armée et des policiers seraient arrivés avec des seaux pour éteindre manuellement l’incendie, les routes qui permettent d’accéder à l’aéroport étant très encombrées.
Des dégâts importants
Il semble que les secteurs « Arrivées » et « Immigration » de l’aéroport soient détruits. Le toit des arrivées internationales s’est effondré et les restaurants et magasins ont aussi brûlé. Pour l’instant, l’origine du feu n’a pas encore été déterminée. Cependant, rien n’indique que l’origine pourrait être criminelle.
L'aéroport a été fermé et les avions à destination de Nairobi ont été déroutés, soit sur Mombassa, à 400 km au sud, sur la côte, soit vers Eldoret, au nord-ouest de la capitale ou encore à Kissumu. Les autorités aéroportuaires annoncent une reprise des vols domestiques et du transport de fret dans l'après-midi. Pas d'échéance encore pour le trafic de passagers à l’international. Les passagers sur place ont été évacués et ont cédé la place aux services de secours.
Un désastre économique
Le président kényan Uhuru Kenyatta s'est rendu ce mercredi matin sur place pour constater l'ampleur des dégâts à aéroport international qui porte d'ailleurs le nom de son père, premier président du Kenya.
Ouvert en 1991, l'aéroport Jomo Kenyatta est aujourd'hui le plus important d'Afrique de l'Est et le sixième d'Afrique avec plus de 6 millions de passagers par an.
Pour de nombreux opérateurs économiques, l'incendie puis la fermeture de l'aéroport Jomo Kenyatta ont été de très mauvaises nouvelles. Un désastre estimait même la présidente de l'Association des exportateurs de fleurs coupées. Le Kenya est l'un des principaux producteurs de fleurs au monde et ces fleurs transitent par l'aéroport de Nairobi. En pleine saison touristique, alors que des dizaines de milliers de visiteurs convergent vers Nairobi, c'est évidemment aussi sur ce plan-là un coup très dur.
Au-delà du Kenya, c'est toute l'économie régionale qui est affectée par les évènements des dernières heures. L'aéroport de Nairobi est en effet un hub très important pour tous les voisins de la région.
A Kigali, au Rwanda on rappelle que le pays est enclavé et Nairobi est la porte d'entrée et de sortie la plus importante pour l'économie rwandaise. Il y a deux jours déjà, l'aéroport Jomo Kenyatta avait été quasi paralysé par la panne des pompes permettant de ravitailler les avions en kérosène. Tout cela alors que cet aéroport avait obtenu, au mois de mai dernier, une certification internationale couvrant en particulier les mesures de sécurité.
Source : Rfi.fr
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