Une réponse au 32 000 arrivées cette année sur les côtes italiennes depuis le début de l'année, une hausse qualifiée d’« exceptionnelle ». Le week-end dernier, le pays a dû secourir 3 000 personnes en Méditerranée.
L'opposition vent debout
Mais la solution de l’urgence provoque l’inquiétude dans l’opposition : quatre régions et les métropoles – Milan, Florence, Rome ou Turin – dirigées par la gauche ont refusé de signer l’état d’urgence par crainte de voir la gestion se limiter à l’enregistrement, la détention et le rapatriement, sans passer par l’intégration. Et appellent l’exécutif à faire marche arrière sur le prochain durcissement du décret sur l’immigration qui arrive en débat au Sénat ce mardi 18 avril.
« L'état d’urgence est décrété, et non seulement le gouvernement ne veut pas dialoguer avec nous pour élargir notre capacité d’accueil et d’inclusion, mais il veut la réduire, souligne le maire de Bologne, Matteo Lepore. En même temps, il veut réduire la dette en faisant venir plus d’étrangers, des travailleurs qui paieront leurs impôts en Italie. C’est un gouvernement ambigu. En ne voulant pas résoudre à la racine le problème structurel de l’accueil, il crée lui-même cette situation d'urgence, c’est paradoxal ! »
Sonnette d'alarme
Si l’état d’urgence migratoire, comme le tour de vis qui l’accompagne, n’est donc pas la bonne réponse, selon l’opposition de gauche, certains y voient tout de même l’occasion de tirer à nouveau la sonnette d’alarme à Bruxelles alors que tous les camps politiques italiens ne cessent de répéter en chœur que la solution à la crise migratoire en Italie viendra de l’Europe.
L'opposition vent debout
Mais la solution de l’urgence provoque l’inquiétude dans l’opposition : quatre régions et les métropoles – Milan, Florence, Rome ou Turin – dirigées par la gauche ont refusé de signer l’état d’urgence par crainte de voir la gestion se limiter à l’enregistrement, la détention et le rapatriement, sans passer par l’intégration. Et appellent l’exécutif à faire marche arrière sur le prochain durcissement du décret sur l’immigration qui arrive en débat au Sénat ce mardi 18 avril.
« L'état d’urgence est décrété, et non seulement le gouvernement ne veut pas dialoguer avec nous pour élargir notre capacité d’accueil et d’inclusion, mais il veut la réduire, souligne le maire de Bologne, Matteo Lepore. En même temps, il veut réduire la dette en faisant venir plus d’étrangers, des travailleurs qui paieront leurs impôts en Italie. C’est un gouvernement ambigu. En ne voulant pas résoudre à la racine le problème structurel de l’accueil, il crée lui-même cette situation d'urgence, c’est paradoxal ! »
Sonnette d'alarme
Si l’état d’urgence migratoire, comme le tour de vis qui l’accompagne, n’est donc pas la bonne réponse, selon l’opposition de gauche, certains y voient tout de même l’occasion de tirer à nouveau la sonnette d’alarme à Bruxelles alors que tous les camps politiques italiens ne cessent de répéter en chœur que la solution à la crise migratoire en Italie viendra de l’Europe.
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