A moins de deux semaines du début de la campagne électorale au Sénégal, les grosses et petites entreprises d'impression et de sérigraphie sont inquiets pour leur business. Il est 14 heures, à l’imprimerie Tandian sise à Yoff. Une équipe de PressAfrik arrive sur les lieux à l'heure de pause, pour connaître le rythme et l'état des commandes en cette veille de campagne électorale. L'activité des ouvriers est quasi au point mort. Dans le local de production seul un technicien anglais, entouré de deux assistants sénégalais, passe au desserrement de boulons de quelques machines. Après une vingtaine de minutes d'attente, le patron des lieux, Baba Tandian, se pointe et accepte un entretien dans son bureau.
Pionnier dans ce domaine et présent depuis 1994, Baba Tandian connait mieux que quiconque, l'enjeu financier d'une élection, lui qui gère une imprimerie. Il révèle que cette année, compte tenu du nombre réduit de candidats, le ministère de l'Intérieur a fait un tri des entreprises qui doivent tirer les bulletins des candidats.
« Quand le Conseil constitutionnel publie la liste, il l'envoie au ministère de l'Intérieur et la Direction générale des élections. C'est lui qui les mets en rapport avec les candidats ou les mandataires. Et après y'a ce qu'on appelle la remise de photo officielle, l'inscription et tout ce qu'il faut pour faire la maquette du bulletin de vote. Mais auparavant le ministère de l'intérieur ne sachant pas le nombre de candidats convoquent les imprimeurs une semaine ou dix jours avant la publication de la liste suivant le nombre de candidats. Et comme le veut le règlement le ministre ou la Direction générale choisit les imprimeurs adaptés pour faire le job », explique –il.
Seuls cinq imprimeries ont été choisies par le ministère de l'Intérieur
Le Pdg de l'Imprimerie Tandian de poursuivre : « Ces 5 candidats on ne peut les (le marché de l'impression de leurs bulletins) attribuer à une seule entreprise. Et le ministre a décidé ainsi d'attribuer à chaque imprimeur un candidat. Et on a eu la chance d'en faire partie. D’abord, par la qualité de notre matérielle et ensuite par notre professionnalisme. Pour le nombre de bulletin, ça doit être aux alentours de 7.500.000 bulletins, soit le corps électoral multiplier par 10 % ce qu’on appelle la marge de sécurité. Et au moment où des entreprises font 48 heures pour produire, nous ne le faisons en trois tours d’horloge. Car on est assez outillé pour le faire ».
Pionnier dans ce domaine et présent depuis 1994, Baba Tandian connait mieux que quiconque, l'enjeu financier d'une élection, lui qui gère une imprimerie. Il révèle que cette année, compte tenu du nombre réduit de candidats, le ministère de l'Intérieur a fait un tri des entreprises qui doivent tirer les bulletins des candidats.
« Quand le Conseil constitutionnel publie la liste, il l'envoie au ministère de l'Intérieur et la Direction générale des élections. C'est lui qui les mets en rapport avec les candidats ou les mandataires. Et après y'a ce qu'on appelle la remise de photo officielle, l'inscription et tout ce qu'il faut pour faire la maquette du bulletin de vote. Mais auparavant le ministère de l'intérieur ne sachant pas le nombre de candidats convoquent les imprimeurs une semaine ou dix jours avant la publication de la liste suivant le nombre de candidats. Et comme le veut le règlement le ministre ou la Direction générale choisit les imprimeurs adaptés pour faire le job », explique –il.
Seuls cinq imprimeries ont été choisies par le ministère de l'Intérieur
Le Pdg de l'Imprimerie Tandian de poursuivre : « Ces 5 candidats on ne peut les (le marché de l'impression de leurs bulletins) attribuer à une seule entreprise. Et le ministre a décidé ainsi d'attribuer à chaque imprimeur un candidat. Et on a eu la chance d'en faire partie. D’abord, par la qualité de notre matérielle et ensuite par notre professionnalisme. Pour le nombre de bulletin, ça doit être aux alentours de 7.500.000 bulletins, soit le corps électoral multiplier par 10 % ce qu’on appelle la marge de sécurité. Et au moment où des entreprises font 48 heures pour produire, nous ne le faisons en trois tours d’horloge. Car on est assez outillé pour le faire ».
Pour ce qui est des petites et moyennes entreprises de sérigraphie et d'impression, il n'y a encore rien à imprimer, venant de l'événement politique en vue. Au quartier Dieupeul dans l’allée qui mène à la station service sise à l'arrêt bus de Castor, les frères Thiam gèrent fièrement un Multiservices dont la sérigraphie et l'impression occupent une bonne place dans . Le gérant Omar Thiam du haut de sa trentaine informe qu’ici, «c’est la routine. Photocopie de documents administratifs, impressions de papiers divers. Mais pas l’ombre de commandes politiques, ni le passage de mandataires ou responsable de partis. Que ce soit des tee-shirts, flyers, ou affiche de campagne. Mais on déplore le nombre de candidats limités à Cinq. Car vraiment ça ne nous arrange pas. Une élection présidentielle qui devait faire notre affaire et on se retrouve avec 5 candidats. Au moins, lors des Législatives, nous avions quelque chose», tonne-t-il, refusant de donner les revenus engrangés lors des dernières joutes.
A quelques mètres, se situe l’imprimerie Carbone 14. Même s'il a été impossible de tirer une déclaration à la direction de cette grande entreprise qui s'active dans l'impression, l'équipe de PressAfrik a pu constater un gros lot d'affiche du Président sortant, en train d'être chargé dans un véhicule 4X4 noir.
A quelques mètres, se situe l’imprimerie Carbone 14. Même s'il a été impossible de tirer une déclaration à la direction de cette grande entreprise qui s'active dans l'impression, l'équipe de PressAfrik a pu constater un gros lot d'affiche du Président sortant, en train d'être chargé dans un véhicule 4X4 noir.
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