Ce n’était pas seulement le massacre de Aguel’Hoc qui fit connaitre au grand public Cheick Ag Awissa. L’homme aurait été mêlé, selon des sources sécuritaires, à la totalité des attaques et crimes commis dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal depuis 2011. Avec Ibrahim Ag Bahanga, Hassane Fagaga, il constituait un véritable trio infernal. Et si l’on ajoutait à cela Iyad Ag Ghali et sa bande, le cocktail était évidemment explosif au Nord-Mali.
Mais depuis fin 2001, Bahanga fut exécuté par, on ne sait qui. Accident de la route, avait-on dit publiquement. Quatre ans après, un autre apprenti jihadiste, évadé de la prison centrale de Bamako, repris et échangé contre les otages, Wadoussène, est à son tour ”exécuté”. Tous ceux-ci ont en commun leur appartenance à la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad), des liens de mariage et de sang dans la famille Intallah, etc.
Cheick Ag Awissa qui restait encore en vie, se baladait tranquillement dans la ville de Kidal. Il avait même réussi à sympathiser avec les forces internationales, Barkhane et MINUSMA, devenant leur interlocuteur privilégié.
A Bamako, tout le monde savait qu’il avait activement participé au massacre des militaires à Aguel’Hoc, en 2011. Dans l’affaire de nos confrères Claude Verlon et Ghislain Dupont, le nom de Cheick Ag Awissa revenait sur les lèvres.
En mi-août, il se retrouva dans une délégation des rebelles du HCUA à Bamako. Se sentait-il introuvable ? En tout cas, samedi 08 octobre dernier, au petit soir, Cheick Ag Awissa se trouvait dans le camp de la MINUSMA à Kidal. Rencontre avec des responsables militaires des forces internationales. A la fin, et avant de partir, il aurait prié. Mais quelle prière ? serait-on tenté de demander.
Car, quelques instants seulement sur la route, la voiture qui le transportait explosa. Cheick Ag Awissa fut carbonisé. Commentaire d’un observateur, il a été ”exécuté”. Ses comparses du HCUA, les bandits de la CMA, réclament la vérité. Ils exigent des enquêtes pour en savoir plus. Oublient du coup les morts drainées par le sinistre disparu. Saura-t-on un jour quelque chose de lui ? Certainement dans l’enfer.
Source: Malijet
Mais depuis fin 2001, Bahanga fut exécuté par, on ne sait qui. Accident de la route, avait-on dit publiquement. Quatre ans après, un autre apprenti jihadiste, évadé de la prison centrale de Bamako, repris et échangé contre les otages, Wadoussène, est à son tour ”exécuté”. Tous ceux-ci ont en commun leur appartenance à la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad), des liens de mariage et de sang dans la famille Intallah, etc.
Cheick Ag Awissa qui restait encore en vie, se baladait tranquillement dans la ville de Kidal. Il avait même réussi à sympathiser avec les forces internationales, Barkhane et MINUSMA, devenant leur interlocuteur privilégié.
A Bamako, tout le monde savait qu’il avait activement participé au massacre des militaires à Aguel’Hoc, en 2011. Dans l’affaire de nos confrères Claude Verlon et Ghislain Dupont, le nom de Cheick Ag Awissa revenait sur les lèvres.
En mi-août, il se retrouva dans une délégation des rebelles du HCUA à Bamako. Se sentait-il introuvable ? En tout cas, samedi 08 octobre dernier, au petit soir, Cheick Ag Awissa se trouvait dans le camp de la MINUSMA à Kidal. Rencontre avec des responsables militaires des forces internationales. A la fin, et avant de partir, il aurait prié. Mais quelle prière ? serait-on tenté de demander.
Car, quelques instants seulement sur la route, la voiture qui le transportait explosa. Cheick Ag Awissa fut carbonisé. Commentaire d’un observateur, il a été ”exécuté”. Ses comparses du HCUA, les bandits de la CMA, réclament la vérité. Ils exigent des enquêtes pour en savoir plus. Oublient du coup les morts drainées par le sinistre disparu. Saura-t-on un jour quelque chose de lui ? Certainement dans l’enfer.
Source: Malijet
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