Le match : 3-1
Flamboyante opposition de style, ce Real-Barça (3-1) a tenu toutes ses promesses. Plus efficaces, plus percutants avec leur jeu direct, les Madrilènes ont remporté un duel qu’ils avaient pourtant mal débuté. Bien en place défensivement, les hommes de Carlo Ancelotti sont parvenus, en seconde période, à maîtriser le trio Messi-Neymar-Suarez et à l’isoler de ses milieux de terrains. Les Merengue ont aussi fait valoir leurs qualités : un jeu de contre ultra-rapide, comme sur le but de Karim Benzema (61e), et une supériorité sur les coups de pied arrêtés, comme sur la tête de Pepe, sur corner, pour passer devant au score (2-1, 50e).
Les Barcelonais, qui n’avaient jusqu’à présent encaissé aucun but en Liga, n’ont toutefois pas servi de faire valoir à leur adversaire. Comme à leur habitude, ils ont gardé le ballon (55% de possession) et l’ont utilisé à bon escient, notamment en première période. Trouvé par Suarez, qui faisait ses grands débuts avec le Barça, Neymar a ainsi rapidement ouvert la marque d’une frappe enroulée (4e) et Messi n’est pas passé loin du break (23e). Mais les Blaugranas, mis sous pression, ont été plombés par leurs propres erreurs. Ronaldo a ainsi bénéficié d’un penalty après une main évitable de Piqué (35e). Au retour des vestiaires, Pepe a marqué alors qu’il avait été laissé seul au point de penalty. C’est, enfin, d’une inhabituelle perte de balle d’Iniesta qu’est venu le troisième but, signé Benzema. Ces carences, déjà aperçues contre le PSG (2-3), coûtent cher aux Catalans : le Real n'a plus qu'un point de retard au classement de la Liga.
Le tournant : Messi manque le but du break
Certes, le Real a globalement dominé la première période. Mais il aurait aussi pu revenir au vestiaire avec deux buts de retard. Après l’ouverture du score de Neymar, le Barça a accepté dans un premier temps la domination du Real. Puis les Catalans se sont dégagés de l’emprise de leur adversaire, se sortant du pressing madrilène par un jeu dans les petits espaces de haute qualité. Au cœur de cette bonne période barcelonaise, Messi a eu la balle du break au bout des crampons. Idéalement servi par Suarez dans la surface, l’Argentin n’a toutefois pas trouvé le cadre de Casillas (23e), manquant l’occasion d'égaler Telmo Zarra, meilleur buteur de l'histoire de la Liga (251 buts). Douze minutes plus tard, Ronaldo égalisait (35e), relançant la machine madrilène.
Le joueur : Karim Benzema
Karim Benzema aime recevoir le Barça. Le Français a marqué son quatrième but en trois matches au Santiago-Bernabeu face aux Catalans.Déjà auteur d’un doublé à Liverpool (3-0) mercredi, l’ancien attaquant de l’OL a marqué le dernier but de son équipe, d’une soudaine frappe croisée (61e). En début de rencontre, il était déjà passé près de l’égalisation, décroisant trop une déviation devant Bravo (6e) puis touchant la barre sur une tête puissante (10e). Tranchant, Benzema a également été précieux par son jeu en pivot. Son entente avec Ronaldo a une nouvelle fois sauté aux yeux, mais le Français s’est également bien entendu avec James. Sorti à 87e sous les applaudissements de ses supporters et de son staff, Benzema a bien mérité son ovation. Et ce n’est pas Piqué, souvent en difficulté face au Tricolore, qui dira le contraire.
Flamboyante opposition de style, ce Real-Barça (3-1) a tenu toutes ses promesses. Plus efficaces, plus percutants avec leur jeu direct, les Madrilènes ont remporté un duel qu’ils avaient pourtant mal débuté. Bien en place défensivement, les hommes de Carlo Ancelotti sont parvenus, en seconde période, à maîtriser le trio Messi-Neymar-Suarez et à l’isoler de ses milieux de terrains. Les Merengue ont aussi fait valoir leurs qualités : un jeu de contre ultra-rapide, comme sur le but de Karim Benzema (61e), et une supériorité sur les coups de pied arrêtés, comme sur la tête de Pepe, sur corner, pour passer devant au score (2-1, 50e).
Les Barcelonais, qui n’avaient jusqu’à présent encaissé aucun but en Liga, n’ont toutefois pas servi de faire valoir à leur adversaire. Comme à leur habitude, ils ont gardé le ballon (55% de possession) et l’ont utilisé à bon escient, notamment en première période. Trouvé par Suarez, qui faisait ses grands débuts avec le Barça, Neymar a ainsi rapidement ouvert la marque d’une frappe enroulée (4e) et Messi n’est pas passé loin du break (23e). Mais les Blaugranas, mis sous pression, ont été plombés par leurs propres erreurs. Ronaldo a ainsi bénéficié d’un penalty après une main évitable de Piqué (35e). Au retour des vestiaires, Pepe a marqué alors qu’il avait été laissé seul au point de penalty. C’est, enfin, d’une inhabituelle perte de balle d’Iniesta qu’est venu le troisième but, signé Benzema. Ces carences, déjà aperçues contre le PSG (2-3), coûtent cher aux Catalans : le Real n'a plus qu'un point de retard au classement de la Liga.
Le tournant : Messi manque le but du break
Certes, le Real a globalement dominé la première période. Mais il aurait aussi pu revenir au vestiaire avec deux buts de retard. Après l’ouverture du score de Neymar, le Barça a accepté dans un premier temps la domination du Real. Puis les Catalans se sont dégagés de l’emprise de leur adversaire, se sortant du pressing madrilène par un jeu dans les petits espaces de haute qualité. Au cœur de cette bonne période barcelonaise, Messi a eu la balle du break au bout des crampons. Idéalement servi par Suarez dans la surface, l’Argentin n’a toutefois pas trouvé le cadre de Casillas (23e), manquant l’occasion d'égaler Telmo Zarra, meilleur buteur de l'histoire de la Liga (251 buts). Douze minutes plus tard, Ronaldo égalisait (35e), relançant la machine madrilène.
Le joueur : Karim Benzema
Karim Benzema aime recevoir le Barça. Le Français a marqué son quatrième but en trois matches au Santiago-Bernabeu face aux Catalans.Déjà auteur d’un doublé à Liverpool (3-0) mercredi, l’ancien attaquant de l’OL a marqué le dernier but de son équipe, d’une soudaine frappe croisée (61e). En début de rencontre, il était déjà passé près de l’égalisation, décroisant trop une déviation devant Bravo (6e) puis touchant la barre sur une tête puissante (10e). Tranchant, Benzema a également été précieux par son jeu en pivot. Son entente avec Ronaldo a une nouvelle fois sauté aux yeux, mais le Français s’est également bien entendu avec James. Sorti à 87e sous les applaudissements de ses supporters et de son staff, Benzema a bien mérité son ovation. Et ce n’est pas Piqué, souvent en difficulté face au Tricolore, qui dira le contraire.
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