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DPG d'Ousmane Sonko : les sept (7) ruptures majeures pour transformer le Sénégal



Dans sa déclaration de politique générale (DPG), le Premier ministre Ousmane Sonkoa a annoncé sept (7) ruptures majeures, dont les premières applications se sont traduites, depuis le mois d’avril 2024, par des avancées concrètes et des réalisations tangibles.
 
Pour la première rupture, Ousmane Sonko déclare le retour de l’ambition : « Nous sommes capables de nous développer, et nous ne le ferons que par nous-mêmes. L’histoire sur les 2 derniers siècles fleurit d’exemples de Nations qui ont su en une à deux générations passer de la pauvreté absolue au développement, où du « tiers au premier monde ». Nous devons en sortir et inculquer à nos enfants une culture de fierté et d’ambition », a-t-il dit.
 
« Nous devons en outre sortir de la défiance mutuelle et voir l’avenir en confiance. Nous devons avoir une confiance paisible mais inébranlable en nous-mêmes et au génie de notre Peuple : confiance en nos compétences locales pour penser notre développement, confiance en notre secteur privé national, dans le cadre d’un patriotisme économique réfléchi », a ajouté M. Sonko.
 
La seconde rupture, le PM met en lumière le passage d’une « logique d’urgences et de saupoudrage à court terme à une logique de vision et de planification à long terme : Si nous voulons être développés dans une (1) à deux (2) générations, c’est maintenant qu’il faut définir ce que nous voulons devenir, et commencer pas-à-pas, mandat après mandat, à poser les briques successives vers ce Sénégal de demain ».
 
Concernant la troisième rupture, le chef du gouvernement déclare que c’est « celle d’une logique de dépenses à une logique de résultats. Le sentiment largement diffusé aujourd’hui, c’est que l’impact d’une activité se mesure aux montants dépensés. Il y a toujours des inondations ? »
 
Pourtant, dit-il, « nous avons dépensé des milliards ! L’agriculture sénégalaise va mal ? Mais non, regardez tout ce qu’on a dépensé en subventions et en machines ! » Selon Sonko, cette « culture apparaît dans toute l’ironie de sa splendeur lorsqu’on présente un budget de 7 000 milliards de FCFA comme une prouesse ».
 
Ce qui compte pour Ousmane Sonko, « ce n’est pas de dépenser des milliards, c’est de bien dépenser, pour changer dans les faits, et pour le mieux, la vie de chaque Sénégalais ».
 
Ainsi, poursuit-il, « notre gouvernement travaillera à réorienter notre administration vers une culture de résultat. Notre priorité, ce ne sera plus combien de milliards ont été dépensés, mais bien l’impact relatif de chaque franc dépensé. Nous allons bâtir un État sénégalais capable, avec moins de faire mieux ».
 
« Le clientélisme sera aboli »
 
Dans cette perspective, le Premier ministre annonce que la politique de partenariats de type public-privé (PPP) sera repensée, pour « corriger les déséquilibres et imperfections constatés au cours de la dernière décennie ».
 
 
Toujours selon Ousmane Sonko, la quatrième rupture concerne une « logique de gestion partisane à une logique de participation citoyenne. Notre ambition pour le Sénégal ne peut réussir sans une adhésion durable des populations, sans la participation de tous à la construction commune d’un « Sénégal nouveau ».
 
La cinquième rupture consacre le « passage d’une gestion centralisée à outrance à une logique de gestion déconcentrée, disons territorialisée. En effet, notre ambition pour le Sénégal ne pourra être réalisée sans une gestion plus proche des territoires », a indiqué le Premier ministre.
 
A l’en croire, la sixième rupture consiste à « bannir la logique d’accaparement au bénéfice d’une minorité au profit d’une logique d’équité et de justice. La reddition des comptes, puisque c’est de cela qu’il s’agit, ne doit plus être perçue comme une exception aux règles de gestion de la chose publique, mais plutôt un principe de transparence et une exigence de gouvernance ».
 
 Enfin, la septième rupture implique le « passage d’une Administration bureaucratique à une Administration moderne et performante. L’Administration doit être le fer de lance de la conduite du changement auquel nous invite le Chef de l’Etat. Elle sera plus attentive et orientée vers la satisfaction de l’usager. Le clientélisme y sera aboli », a promis le chef du gouvernement.

Moussa Ndongo

Vendredi 27 Décembre 2024 - 13:13


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