Pour la première fois depuis plus de deux ans, le groupe Etat islamique se trouve privé de la moindre position sur la frontière turco-syrienne. Le nouveau front ouvert par l'armée turque au niveau d'Al-Aïn a rapidement porté ses fruits puisqu'il a obligé les combattants du groupe jihadiste à se retirer vers le sud, permettant ainsi à la Turquie de contrôler sa frontière sud avec la Syrie, c'est-à-dire de Jarablos jusqu'à Azaz.
Avec cette défaite, l'organisation EI perd tout contact avec le monde extérieur. La perte de cette zone frontalière, le privera de points de passage pour les recrues et l'approvisionnement depuis la Turquie.
Une troisième étape s'ouvre donc dans le cadre de l'opération « Bouclier de l'Euphrate ». Il appartient désormais à l'armée turque et aux rebelles syriens, soit de progresser vers le sud pour s'emparer d'Al-Bab, l'un des derniers bastions du groupe EI dans la région d'Alep, soit de se diriger vers Mambij, pour chasser les combattants kurdes.
Il est plus que probable que le premier scénario sera retenu avec d'âpres combats attendus à Al-Bab avec le groupe Etat islamique.
Pour le politologue et chroniqueur au journal Cumhuriyet, Ahmet Insel, cette offensive a un double objectif. Elle permet également de montrer à la communauté internationale, réunie au G20 en Chine, que la Turquie joue son rôle dans la lutte contre l'organisation Etat islamique.
Premier objectif, au cas où Daech se retire de la région par la pression russe et kurde, la Turquie voudrait que la région soit bien occupée par ses forces alliées de l'Armée libre syrienne et non par les Kurdes. Puis deuxièmement, évidemment montrer que dans la lutte contre Daech, l'Etat turc, l'armée turque, est bien présente.
Source: Rfi.fr
Avec cette défaite, l'organisation EI perd tout contact avec le monde extérieur. La perte de cette zone frontalière, le privera de points de passage pour les recrues et l'approvisionnement depuis la Turquie.
Une troisième étape s'ouvre donc dans le cadre de l'opération « Bouclier de l'Euphrate ». Il appartient désormais à l'armée turque et aux rebelles syriens, soit de progresser vers le sud pour s'emparer d'Al-Bab, l'un des derniers bastions du groupe EI dans la région d'Alep, soit de se diriger vers Mambij, pour chasser les combattants kurdes.
Il est plus que probable que le premier scénario sera retenu avec d'âpres combats attendus à Al-Bab avec le groupe Etat islamique.
Pour le politologue et chroniqueur au journal Cumhuriyet, Ahmet Insel, cette offensive a un double objectif. Elle permet également de montrer à la communauté internationale, réunie au G20 en Chine, que la Turquie joue son rôle dans la lutte contre l'organisation Etat islamique.
Premier objectif, au cas où Daech se retire de la région par la pression russe et kurde, la Turquie voudrait que la région soit bien occupée par ses forces alliées de l'Armée libre syrienne et non par les Kurdes. Puis deuxièmement, évidemment montrer que dans la lutte contre Daech, l'Etat turc, l'armée turque, est bien présente.
Source: Rfi.fr
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