Lors de l’interrogatoire d’audience, et en l’absence de la partie civile, il a expliqué les circonstances de la ba- garre qui l’a opposé au courtier Modou Sow. Selon lui, les faits remontent au mois de juillet dernier. A la veille de l’hivernage, il avait décidé de changer de domicile car le lieu où il habitait avec ses parents était une zone inon- dable. C’est pourquoi, il s’était attaché les services de Modou Sow, un courtier qui devait lui montrer une mai- son en location.
Pour le service, ce dernier exige d’être payé à 2000 FCA. Le prévenu s’exécute et après avoir ins- pecté une maison proposée par le courtier, il a donné son accord. Il aurait même suggéré à la partie civile de l’amener auprès du propriétaire pour qu’il verse la caution. Mais, le courtier lui aurait demandé d’attendre alors pourtant qu’il était presséde sortir de là où il habite du fait de l’imminence du démarrage de la saison des pluies. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il a alors pris son mal en patience. Trois jours après, il est revenu à la charge pour voir si les travaux qui devaient être réalisés dans la maison sont terminés. Grande a été sa surprise de constater que la maison avait déjà été prise ! Le cour- tier l’avait roulé. Quelques jours plus tard, ils se rencon- trent dans la rue. Balla Mbengue l’aborde pour lui reprocher ce qu’il lui a fait.
Ces remarques n’étaient pas du goût du plaignant qui soutient que les deux mille francs encaissés constituent la rémunération d’un service rendu. Un échange de propos aigres doux s’en est suivi. Des insultes ont fusé de partout. L’accompagnant du courtier était même prêt à rembourser les deux mille francs mais le prévenu a refusé prétextant que c’est moins l’argent mais l’acte qu’il fustige. Au cours de la ba- garre qui a suivi, Balla Mbengue soulève son antagoniste avant de le terrasser sur la chaussée. Ce qui lui occa- sionne des traumatismes.
L’avocat de la partie civile, Me Ahmet Fall a expliqué que le certificat médical de son client fait état d’une Itt de soixante jours. « Il doit subir une opération au niveau du crâne. Il avait la tête enve- loppée lors de la première audience et c‘est le juge lui- même qui lui avait demandé de rentrer jusqu’à ce qu’il soit guéri. Actuellement, il est toujours alité. C’est ce qui explique son absence à la barre. Il faut signaler que les deux témoins étaient présents à la barre lors de la der- nière audience » a-t-il confié.
Madame le procureur a requis une peine ferme de six mois. Me Ibrahima Mbengue de la défense a soulevé une exception relative au règle- ment 05 de l’UEMOA. « Mon client a été gardé à vue le 18 juillet avant d’être avisé le jour suivant de ses droits alors même que la loi soutient que, dès son interpella- tion, le prévenu doit être assisté par son avocat » a-t-il révélé.
Le président a joint l’exception au fond.Poursui- vant, la robe noire a soutenu que son client n’est pas violent. « Vous imaginez la surprise de mon client lorsqu’il s’est rendu compte que les clés de la maison ont été données à quelqu’un d’autre (…)Pour la bagarre, il y a eu excuse de provocation car il a été rejoint de l’autre côté de la chaussée par la partie civile » a plaidé Me Mbengue
Après délibération, le prévenu a été reconnu coupable avant d’être condamné à trois mois de prison ferme. Il devra aussi payer à la partie civile la somme de 5 millions de francs en guise de dommages et intérêts.
Le Témoin
Pour le service, ce dernier exige d’être payé à 2000 FCA. Le prévenu s’exécute et après avoir ins- pecté une maison proposée par le courtier, il a donné son accord. Il aurait même suggéré à la partie civile de l’amener auprès du propriétaire pour qu’il verse la caution. Mais, le courtier lui aurait demandé d’attendre alors pourtant qu’il était presséde sortir de là où il habite du fait de l’imminence du démarrage de la saison des pluies. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il a alors pris son mal en patience. Trois jours après, il est revenu à la charge pour voir si les travaux qui devaient être réalisés dans la maison sont terminés. Grande a été sa surprise de constater que la maison avait déjà été prise ! Le cour- tier l’avait roulé. Quelques jours plus tard, ils se rencon- trent dans la rue. Balla Mbengue l’aborde pour lui reprocher ce qu’il lui a fait.
Ces remarques n’étaient pas du goût du plaignant qui soutient que les deux mille francs encaissés constituent la rémunération d’un service rendu. Un échange de propos aigres doux s’en est suivi. Des insultes ont fusé de partout. L’accompagnant du courtier était même prêt à rembourser les deux mille francs mais le prévenu a refusé prétextant que c’est moins l’argent mais l’acte qu’il fustige. Au cours de la ba- garre qui a suivi, Balla Mbengue soulève son antagoniste avant de le terrasser sur la chaussée. Ce qui lui occa- sionne des traumatismes.
L’avocat de la partie civile, Me Ahmet Fall a expliqué que le certificat médical de son client fait état d’une Itt de soixante jours. « Il doit subir une opération au niveau du crâne. Il avait la tête enve- loppée lors de la première audience et c‘est le juge lui- même qui lui avait demandé de rentrer jusqu’à ce qu’il soit guéri. Actuellement, il est toujours alité. C’est ce qui explique son absence à la barre. Il faut signaler que les deux témoins étaient présents à la barre lors de la der- nière audience » a-t-il confié.
Madame le procureur a requis une peine ferme de six mois. Me Ibrahima Mbengue de la défense a soulevé une exception relative au règle- ment 05 de l’UEMOA. « Mon client a été gardé à vue le 18 juillet avant d’être avisé le jour suivant de ses droits alors même que la loi soutient que, dès son interpella- tion, le prévenu doit être assisté par son avocat » a-t-il révélé.
Le président a joint l’exception au fond.Poursui- vant, la robe noire a soutenu que son client n’est pas violent. « Vous imaginez la surprise de mon client lorsqu’il s’est rendu compte que les clés de la maison ont été données à quelqu’un d’autre (…)Pour la bagarre, il y a eu excuse de provocation car il a été rejoint de l’autre côté de la chaussée par la partie civile » a plaidé Me Mbengue
Après délibération, le prévenu a été reconnu coupable avant d’être condamné à trois mois de prison ferme. Il devra aussi payer à la partie civile la somme de 5 millions de francs en guise de dommages et intérêts.
Le Témoin
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