Six des huit militants ont été arrêtés à Goma dans la nuit du 15 au 16 février à leurs domiciles. Ils purgent actuellement une peine de 6 mois de prison.
Au même moment, à Kinshasa, deux autres membres de la Lucha, Bienvenu Matumo et Marc Héritier Capitaine étaient à leur tour arrêtés. Ils sont en attente de jugement.
« Ils ont été enlevés par des éléments de la police en tenue civile sans aucun mandat de justice, dénonce leur avocat Me Claude Kaniekete contacté par RFI. Il n'y a jamais eu une convocation, une invitation, même pas un mandat d'amener et ils ont passé trois jours au lieu de deux à la police. Au niveau du parquet, au lieu qu'ils soient présentés devant le juge au cinquième jour, ils ont été présentés au septième jour. »
Pour l'avocat, leur détention est par conséquent « arbitraire », de même pour les six autres militants de la Lucha arrêtés, puisque « la police a violé leur domicile. Que ce soit à Goma ou à Kinshasa, la détention ne se fonde sur aucune base légale. »
Me Claude Kaniekete appelle les autorités à « cesser d'instrumentaliser la justice et à procéder à l'arrestation arbitraire des citoyens congolais pour leur point de vue, leur opinion, leur appartenance à un mouvement ou un parti politique quelconque. »
La première plainte déposée par la Lucha concernait Fred Bauma. L'ONU a estimé que sa détention était arbitraire, mais il est toujours en prison, plus d'un an après son arrestation.
Source: Rfi.fr
Au même moment, à Kinshasa, deux autres membres de la Lucha, Bienvenu Matumo et Marc Héritier Capitaine étaient à leur tour arrêtés. Ils sont en attente de jugement.
« Ils ont été enlevés par des éléments de la police en tenue civile sans aucun mandat de justice, dénonce leur avocat Me Claude Kaniekete contacté par RFI. Il n'y a jamais eu une convocation, une invitation, même pas un mandat d'amener et ils ont passé trois jours au lieu de deux à la police. Au niveau du parquet, au lieu qu'ils soient présentés devant le juge au cinquième jour, ils ont été présentés au septième jour. »
Pour l'avocat, leur détention est par conséquent « arbitraire », de même pour les six autres militants de la Lucha arrêtés, puisque « la police a violé leur domicile. Que ce soit à Goma ou à Kinshasa, la détention ne se fonde sur aucune base légale. »
Me Claude Kaniekete appelle les autorités à « cesser d'instrumentaliser la justice et à procéder à l'arrestation arbitraire des citoyens congolais pour leur point de vue, leur opinion, leur appartenance à un mouvement ou un parti politique quelconque. »
La première plainte déposée par la Lucha concernait Fred Bauma. L'ONU a estimé que sa détention était arbitraire, mais il est toujours en prison, plus d'un an après son arrestation.
Source: Rfi.fr
Autres articles
-
Nucléaire iranien: montée de tensions entre Téhéran et les Européens
-
Tchad: à Adré, le chef de la diplomatie française face à la détresse des réfugiés soudanais
-
Kenya: le président fragilisé par des critiques grandissantes de différentes Églises
-
Au Tchad, le chef de la diplomatie française se rend dans le camp de réfugiés d'Adré
-
L'économie et la sécurité au cœur de la visite d'État du président nigérian en France