Au Sénégal, le niveau de taxation des produits du tabac s’élève à 23 %. Ce qui est faible, selon les organisations de la société civile. D’ailleurs, soutenant que le tabac est un des responsables de plusieurs pathologies comme le cancer, l’hypertension et les Avc, ces organisations estiment que l’adoption d’une taxe parafiscale sur le tabac pour financer ces Maladies non transmissibles (Mnt), est nécessaire.
Le directeur exécutif de Cicodev-Afrique, Amadou Kanouté affirme dans les colonnes du journal Walfadjri que la taxe parafiscale n’est pas une pratique inconnue. Car, l’Etat du Sénégal a adopté plusieurs taxes parafiscales pour financer certains secteurs. C’est l’exemple de la taxe sur le ciment pour financer le programme des 100 mille logements, également le carburant Super et le Diesel ont été taxés pour financer l’entretien des routes par le Fera. La taxe parafiscale sur les produits pétroliers qui avait permis de financer le plan Taakal en 2011, vient rallonger cette liste qui est loin d’être exhaustive. M. Kanouté rappelle que dans la sous-région, les exemples foisonnent.
En effet, la Côte d’Ivoire a institué une taxe parafiscale sur le tabac pour financer la lutte antitabac, la lutte contre le Sida. La Mauritanie a également opéré une taxe parafiscale sur le tabac pour financer la recherche contre le cancer et la promotion de la culture et du sport. «C’est pourquoi nous estimons qu’il est temps d’adopter une taxe parafiscale sur le tabac pour baisser les dépenses des patients et leurs parents pour se soigner. D’où l’idée de cette campagne. Faire en sorte que les pressions sur les ménages puissent baisser. Le ministère de la Santé doit porter ce plaidoyer en interne au sein du gouvernement pour l’adoption d’une taxe parafiscale», indique Amadou Kanouté.
Le directeur exécutif de Cicodev-Afrique, Amadou Kanouté affirme dans les colonnes du journal Walfadjri que la taxe parafiscale n’est pas une pratique inconnue. Car, l’Etat du Sénégal a adopté plusieurs taxes parafiscales pour financer certains secteurs. C’est l’exemple de la taxe sur le ciment pour financer le programme des 100 mille logements, également le carburant Super et le Diesel ont été taxés pour financer l’entretien des routes par le Fera. La taxe parafiscale sur les produits pétroliers qui avait permis de financer le plan Taakal en 2011, vient rallonger cette liste qui est loin d’être exhaustive. M. Kanouté rappelle que dans la sous-région, les exemples foisonnent.
En effet, la Côte d’Ivoire a institué une taxe parafiscale sur le tabac pour financer la lutte antitabac, la lutte contre le Sida. La Mauritanie a également opéré une taxe parafiscale sur le tabac pour financer la recherche contre le cancer et la promotion de la culture et du sport. «C’est pourquoi nous estimons qu’il est temps d’adopter une taxe parafiscale sur le tabac pour baisser les dépenses des patients et leurs parents pour se soigner. D’où l’idée de cette campagne. Faire en sorte que les pressions sur les ménages puissent baisser. Le ministère de la Santé doit porter ce plaidoyer en interne au sein du gouvernement pour l’adoption d’une taxe parafiscale», indique Amadou Kanouté.
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