La Fédération des producteurs maraichers de la zone de Keur Moussa-Diender a jugé « scandaleuse » la commercialisation de l’oignon déroulée au profit des producteurs marocains, indiens, hollandais et espagnols. Cheikh Guèye, membre de ladite structure, dénonce : « les producteurs maraichers horticoles de la zone des Niayes sont victimes de la concurrence déloyale et malsaine des producteurs étrangers dont la production était destinée au départ à l’exportation. Aujourd’hui ils se sont emparés du marché local qu’ils inondent avec une surproduction. Et ce, sous le regard complice de l’Etat du Sénégal qui, au lieu de protéger et encourager les initiatives des producteurs nationaux, préfère assister les firmes étrangères ».
Il explique que « plus de 60 mille tonnes d’oignon sont en souffrance aujourd’hui à l’intérieur de nos maisons, sous le soleil, depuis la récolte. Nous écoulions nos produits au niveau de la sous-région, au Mali, en Guinée, en Gambie. Avec la fermeture des frontières, seul le Sénégal achète le produit alors que l’Arm sait que nous faisons chaque année une production record. Il y a problème ».
Cheikh Gueye de se demander « si les autorités à qui on a confié le secteur horticole et du commerce sont compétentes ». Aussi de réclamer « la démission du directeur de l’Horticulture et du ministre du Commerce qui ont atteint leurs limites ». Avant d’interpeller directement le chef de l’Etat pour « nous venir en aide face aux difficultés que nous rencontrons dans l’écoulement des productions ».
Il pense que le chef de l’Etat et le ministre de l’Agriculture ne sont pas au courant de cette situation que vivent les producteurs nationaux. « C’est le président de la République qui nous a vanté son programme Plan Sénégal Emergent à travers l’agriculture. Et nous avons fait dans ce cadre d’énormes efforts qui ont eu des effets escomptés puisqu’aujourd’hui l’Arm a dit que les producteurs de la zone de Keur Moussa Diender sont les meilleurs producteurs de la filière oignon du Sénégal en termes de quantité et de qualité ».
Il sollicite l’aide de l’Etat dont la responsabilité première est de veiller à l’intérêt exclusif de ses citoyens, pour « le retrait immédiatement et sans conditions du marché, par les agrobusiness européens, du surplus de production qu’ils sont en train de bazarder ». Surtout pour « mettre fin à sa politique protectionniste à l’égard des producteurs étrangers au détriment des producteurs sénégalais qui font d’énormes sacrifices dans la culture de la terre ».
Ces derniers demandent à l’Etat de « nous protéger, car nous contractons des dettes au niveau des structures bancaires et si nous ne vendons pas notre production nous serons dans l’impossibilité non seulement d’honorer nos engagements mais aussi de survivre ? », rapporte le correspondant du journal Le Témoin à Thiès.
Il explique que « plus de 60 mille tonnes d’oignon sont en souffrance aujourd’hui à l’intérieur de nos maisons, sous le soleil, depuis la récolte. Nous écoulions nos produits au niveau de la sous-région, au Mali, en Guinée, en Gambie. Avec la fermeture des frontières, seul le Sénégal achète le produit alors que l’Arm sait que nous faisons chaque année une production record. Il y a problème ».
Cheikh Gueye de se demander « si les autorités à qui on a confié le secteur horticole et du commerce sont compétentes ». Aussi de réclamer « la démission du directeur de l’Horticulture et du ministre du Commerce qui ont atteint leurs limites ». Avant d’interpeller directement le chef de l’Etat pour « nous venir en aide face aux difficultés que nous rencontrons dans l’écoulement des productions ».
Il pense que le chef de l’Etat et le ministre de l’Agriculture ne sont pas au courant de cette situation que vivent les producteurs nationaux. « C’est le président de la République qui nous a vanté son programme Plan Sénégal Emergent à travers l’agriculture. Et nous avons fait dans ce cadre d’énormes efforts qui ont eu des effets escomptés puisqu’aujourd’hui l’Arm a dit que les producteurs de la zone de Keur Moussa Diender sont les meilleurs producteurs de la filière oignon du Sénégal en termes de quantité et de qualité ».
Il sollicite l’aide de l’Etat dont la responsabilité première est de veiller à l’intérêt exclusif de ses citoyens, pour « le retrait immédiatement et sans conditions du marché, par les agrobusiness européens, du surplus de production qu’ils sont en train de bazarder ». Surtout pour « mettre fin à sa politique protectionniste à l’égard des producteurs étrangers au détriment des producteurs sénégalais qui font d’énormes sacrifices dans la culture de la terre ».
Ces derniers demandent à l’Etat de « nous protéger, car nous contractons des dettes au niveau des structures bancaires et si nous ne vendons pas notre production nous serons dans l’impossibilité non seulement d’honorer nos engagements mais aussi de survivre ? », rapporte le correspondant du journal Le Témoin à Thiès.
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