Sénégal, un pays, deux peuples, mille et une réalités qui contrastent. D'un côté les politiques qui jouissent et abusent de tous les privilèges du pouvoir, de l'autre les populations qui semblent s'être déjà faites une religion quant à leur devenir : ce ne sont pas leurs dirigeants qui vont les sortir de la précarité dans laquelle elles sont plongées.
Cette semaine, pas moins de 123 Sénégalais, dont une femme, ont été sauvés de la noyade par les garde-côtes marocains en pleine Méditerranée. Ils avaient décidé de laisser derrière eux misère et soif pour l'Europe. Les Marocains ne font que retarder l'échéance. Le désespoir de ces jeunes est tel, qu'ils vont reprendre les "barques de la mort", après quelques semaines ou mois de répit.
Du côté des autorités, on préfère se voiler la face avec des chiffres dans le secteur de l'emploi, qu'elles seules semblent détenir. La ministre de l'Economie solidaire et de la Microfinance, Marie Angélique Manga parle de 400 024 emplois créés par l'actuel régime en 6 ans de règne sur les 500 mille promis par le Président Macky Sall avant son arrivée au pouvoir.
Selon elle, le problème si situe chez les jeunes sénégalais qui préférent aller faire des petits boulots en Europe que de rester au Sénégal pour retourner vers la terre et l'agriculture.
En attendant, tout semble manquer au Sénégal sauf l'argent. Le président de la République s'est récemment payé une Limousine Mercedes Maybach qui a coûté au contribuable sénégalais 1 milliard Fcfa. Pour ne pas flirter avec le ridicule, on vous passera les explications fournies par le camp du pouvoir pour valider l'urgence et l'utilité d'une telle dépense.
Il y a également le ballet incessant des mouvements de soutiens au président de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour la prochaine élection présidentielle et des militants apéristes au palais de la République pour encaisser des dizaines de millions qui ne seront jamais dépensées pour abréger les souffrances des populations.
Donc oui, tout va bien au Sénégal. Mais pour certains seulement. Ceux-là qui ne se réveillent pas à 3 heures du matin pour espérer croiser quelques gouttes d'eau à réserver pour la journée; pour ceux-là dont les enfants n'ont pas besoin d'emprunter la mer à la recherche d'une dignité volée. Et pour ceux-là qui se déplacent à bord d'un bolide à 1 milliard Fcfa.
Pour le reste, faudra attendre le messie qui sortira peut-être des urnes au soir du 24 février 2019.
Cette semaine, pas moins de 123 Sénégalais, dont une femme, ont été sauvés de la noyade par les garde-côtes marocains en pleine Méditerranée. Ils avaient décidé de laisser derrière eux misère et soif pour l'Europe. Les Marocains ne font que retarder l'échéance. Le désespoir de ces jeunes est tel, qu'ils vont reprendre les "barques de la mort", après quelques semaines ou mois de répit.
Du côté des autorités, on préfère se voiler la face avec des chiffres dans le secteur de l'emploi, qu'elles seules semblent détenir. La ministre de l'Economie solidaire et de la Microfinance, Marie Angélique Manga parle de 400 024 emplois créés par l'actuel régime en 6 ans de règne sur les 500 mille promis par le Président Macky Sall avant son arrivée au pouvoir.
Selon elle, le problème si situe chez les jeunes sénégalais qui préférent aller faire des petits boulots en Europe que de rester au Sénégal pour retourner vers la terre et l'agriculture.
En attendant, tout semble manquer au Sénégal sauf l'argent. Le président de la République s'est récemment payé une Limousine Mercedes Maybach qui a coûté au contribuable sénégalais 1 milliard Fcfa. Pour ne pas flirter avec le ridicule, on vous passera les explications fournies par le camp du pouvoir pour valider l'urgence et l'utilité d'une telle dépense.
Il y a également le ballet incessant des mouvements de soutiens au président de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour la prochaine élection présidentielle et des militants apéristes au palais de la République pour encaisser des dizaines de millions qui ne seront jamais dépensées pour abréger les souffrances des populations.
Donc oui, tout va bien au Sénégal. Mais pour certains seulement. Ceux-là qui ne se réveillent pas à 3 heures du matin pour espérer croiser quelques gouttes d'eau à réserver pour la journée; pour ceux-là dont les enfants n'ont pas besoin d'emprunter la mer à la recherche d'une dignité volée. Et pour ceux-là qui se déplacent à bord d'un bolide à 1 milliard Fcfa.
Pour le reste, faudra attendre le messie qui sortira peut-être des urnes au soir du 24 février 2019.
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