C’est dans cette optique qu’une délégation du Comité d’organisation, conduite par son président Cheikh Bassirou, vient d’effectuer une tournée qui l’a conduite en Europe et en Amérique du Nord, pour des conférences qui ont eu lieur à Milan (Italie) et à Montréal (Canada).
A Milan, Serigne Moustapha Diattara et Serigne Khadim Sylla ont successivement livré des communications de haute facture sur le thème : « La pensée orthodoxe de Serigne Touba et l’actualité de ses enseignements dans un monde en perpétuelle ébullition économique et sociale, selon un communiqué du Comité d’organisation du Magal 2012 transmis à la rédaction de Pressafrik.com.
Selon les deux conférenciers, « la jihad de Serigne Touba dans le Sénégal perverti et colonial du 19ème siècle, indiquait le retour à une orthodoxie islamique pure et accessible à tous, a un islam apuré de toutes les formes d’innovation, un comportement responsable et irrépressible des talibés, le partage de la connaissance et des bonnes pratiques divinatoires, dans le but de démontrer que l’islam ne se limite pas au culte et au rituel mais bien au-delà pour s’insérer dans un cadre plus intégral de réalisation totale du disciple ».
En cette terre italienne abritant une forte communauté d’immigrés sénégalais, Cheikh Bassirou Abdoul Khadre, a tenu dans son allocution à délivrer le message du Khalife général aux disciples, message axé sur la nécessité de respecter les valeurs fondamentales du mouridisme.
Après l’Italie la délégation du Comité d’organisation s’est rendue dans la métropole québécoise, où trois thèmes ont été traités par des conférenciers de « grande renommée ».
Le premier thème a porté sur « Les raisons endogènes et exogènes de l’exil de Serigne Touba au Gabon ». Assisté par Serigne Touba Guèye de la Dahira de Touba Sherbrooke (Canada), Serigne Nasser est largement revenu sur les causes endogènes et exogènes de cet exil.
Sur les causes exogènes, il a rappelé l’accusation portée contre le « Saint homme » par les autorités coloniale françaises. Serigne Nasser a rappelé le « conseil privé de Saint-Louis » tenu le 5 septembre 1895 et à l’issu duquel la décision d’internement au Gabon de Serigne Touba a été prise.
En ce qui concerne les causes endogènes, Serigne Nasser a évoqué la grande ambition qu’avait Cheikh Ahmadou Bamba de faire partie des gens de « Badr », mission qui dans l’apparence paraissait impossible, car cette époque étant révolue. Ce grade élevé que convoitait Serigne Touba est bien résumé dans les écrits du « Saint homme » en ces termes : « La raison de mon exil est que Dieu a voulu m’élever à un rang supérieur et de faire de moi l’intercesseur de mon peuple et serviteur éternel du prophète ».
Le deuxième thème portait sur « L’universalité du message de Serigne Touba ». Ce thème a été traité sous forme de table ronde avec la participation de Serigne Diadje Tall, membre de la délégation.
La troisième et dernière conférence a été animée par Serigne Sam Bousso, un autre éminent conférencier venu de Touba avec la délégation. Serigne Sam avait la lourde tâche d’évoquer en une heure d’horloge le thème portant sur « le mouridisme aujourd’hui entre orthodoxie et innovation ».
Posant d’abord clairement la problématique, ce conférencier a rappelé qu’on n’entendait pas, par le sujet, aborder la conformité de la voie mouride à l’orthodoxie musulmane car on n’en est plus là ; mais il s’agissait plutôt de voir si le mouridisme tel qu’il est aujourd’hui est conforme aux principes de base de son fondateur. Cette voie mouride est, par abus de langage, citée comme voie spirituelle au sens « tariqa » du terme, contrairement à l’esprit de son initiateur.
A Milan, Serigne Moustapha Diattara et Serigne Khadim Sylla ont successivement livré des communications de haute facture sur le thème : « La pensée orthodoxe de Serigne Touba et l’actualité de ses enseignements dans un monde en perpétuelle ébullition économique et sociale, selon un communiqué du Comité d’organisation du Magal 2012 transmis à la rédaction de Pressafrik.com.
Selon les deux conférenciers, « la jihad de Serigne Touba dans le Sénégal perverti et colonial du 19ème siècle, indiquait le retour à une orthodoxie islamique pure et accessible à tous, a un islam apuré de toutes les formes d’innovation, un comportement responsable et irrépressible des talibés, le partage de la connaissance et des bonnes pratiques divinatoires, dans le but de démontrer que l’islam ne se limite pas au culte et au rituel mais bien au-delà pour s’insérer dans un cadre plus intégral de réalisation totale du disciple ».
En cette terre italienne abritant une forte communauté d’immigrés sénégalais, Cheikh Bassirou Abdoul Khadre, a tenu dans son allocution à délivrer le message du Khalife général aux disciples, message axé sur la nécessité de respecter les valeurs fondamentales du mouridisme.
Après l’Italie la délégation du Comité d’organisation s’est rendue dans la métropole québécoise, où trois thèmes ont été traités par des conférenciers de « grande renommée ».
Le premier thème a porté sur « Les raisons endogènes et exogènes de l’exil de Serigne Touba au Gabon ». Assisté par Serigne Touba Guèye de la Dahira de Touba Sherbrooke (Canada), Serigne Nasser est largement revenu sur les causes endogènes et exogènes de cet exil.
Sur les causes exogènes, il a rappelé l’accusation portée contre le « Saint homme » par les autorités coloniale françaises. Serigne Nasser a rappelé le « conseil privé de Saint-Louis » tenu le 5 septembre 1895 et à l’issu duquel la décision d’internement au Gabon de Serigne Touba a été prise.
En ce qui concerne les causes endogènes, Serigne Nasser a évoqué la grande ambition qu’avait Cheikh Ahmadou Bamba de faire partie des gens de « Badr », mission qui dans l’apparence paraissait impossible, car cette époque étant révolue. Ce grade élevé que convoitait Serigne Touba est bien résumé dans les écrits du « Saint homme » en ces termes : « La raison de mon exil est que Dieu a voulu m’élever à un rang supérieur et de faire de moi l’intercesseur de mon peuple et serviteur éternel du prophète ».
Le deuxième thème portait sur « L’universalité du message de Serigne Touba ». Ce thème a été traité sous forme de table ronde avec la participation de Serigne Diadje Tall, membre de la délégation.
La troisième et dernière conférence a été animée par Serigne Sam Bousso, un autre éminent conférencier venu de Touba avec la délégation. Serigne Sam avait la lourde tâche d’évoquer en une heure d’horloge le thème portant sur « le mouridisme aujourd’hui entre orthodoxie et innovation ».
Posant d’abord clairement la problématique, ce conférencier a rappelé qu’on n’entendait pas, par le sujet, aborder la conformité de la voie mouride à l’orthodoxie musulmane car on n’en est plus là ; mais il s’agissait plutôt de voir si le mouridisme tel qu’il est aujourd’hui est conforme aux principes de base de son fondateur. Cette voie mouride est, par abus de langage, citée comme voie spirituelle au sens « tariqa » du terme, contrairement à l’esprit de son initiateur.
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