Après les bombardements aériens de ces derniers jours, c’est à terre que va se jouer petit à petit la reconquête du nord du Mali. A Bamako, le dispositif français monte en puissance. Des véhicules de l’avant blindé (VAB) et des chars Sagaie ont été débarqués. « Certains petits blindés sont venus d’Abidjan, notre prédéploiement en Afrique. Il s’agit d’aider les forces maliennes. Il y en a encore qui combattent », a expliqué l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées.
Dans la nuit de lundi à mardi, des mouvements de troupes ont été signalés dans la région de Diabaly. Il ne s’agit vraisemblablement pas des unités françaises déployées le week-end dernier dans la capitale malienne, mais plus certainement de forces spéciales françaises. C’est à Diabaly que se cachaient ce mardi soir des éléments d’Aqmi. « Sur Diabaly, nous n’avons pas d’informations particulières vérifiées sur l’utilisation ou pas de la population comme bouclier humain. Cela étant dit, c’est une chose que les gens d’al-Qaïda au Maghreb islamique, puisque ce sont eux qui sont à Diabaly, ont l’habitude de faire », a encore précisé l’amiral Guillaud.
Ce mercredi, les hélicoptères Tigre, arrivés tout récemment sur le théâtre d’opération, devraient être en mesure de mener leurs premières missions de combat au Mali en appuyant les troupes au sol.
Source : Rfi.fr
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