Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget, a déclaré qu’en 2024, le Sénégal aura à payer 578,3 milliards de charges financières de la dette. Selon lui, cette dette comporte les intérêts et les commissions. Il précise que c’est une hausse de 36 % par rapport à 2023. Il l’a fait savoir, ce samedi face aux élus, lors du vote de considérations générales sur le projet de loi de finances de l’année 2024.
« L’un des points de l’ordre du jour est effectivement la dette. En 2024, nous aurons à payer 578,3 milliards de charges financières de la dette. Cette charge financière de la dette comporte les intérêts et les commissions. Il précise que c’est une hausse de 36 % par rapport à 2023. C’est beaucoup. Nous ne cherchons pas à le nier, mais l’essentiel, c’est de comprendre ce qu’elle explique. La Banque Centrale, pour lutter contre l’inflation a augmenté ses taux directeurs 4 fois dans l’année. La dernière en datte, c’est en septembre. Ça augmentait de 25 points de base. La Banque centrale est en train de faire comme toutes les autres banques centrales pour lutter contre l’inflation. En terme simple, l’argent est devenu plus rare, donc plus cher », a déclaré Mamadou Moustapha Ba.
Soutenant ces propos, le ministre des Finances soutient que « l’explication des charges financières de la dette qui ont cru de 36 %, l’explication réside de la politique monétaire il y a eu resserrement de sorte que le taux des obligations au Sénégal est à 7,01 %. Comparativement à avant ça augmenté de 163 points de basse. C’est une question véritablement de transparence pour qu’on sache pourquoi de charge financière de la dette ont augmenté. Mais le Sénégal continu à présenter un contenu de risque de surendettement modéré. C’est le Fonds Monétaire International qui le dit. En Afrique sur les 55 pays, 15 pays sont en profil de surendettement modéré, dont le Sénégal. Les autres sont souvent à élever, ou sur endetté. Le service de la dette pour l’année 2024 est de 1 826,5 milliards ».
Parlant de la masse salariale, il note que cela a été assumé par le gouvernement. « Si les agents publics de l’administration étaient de 95 773 en 2012, sous le magistère du Président Macky Sall, ces agents sont au stade que nous sommes à 175 334. C’est des postes budgétaires créés de 79 551. Il y a eu de recrutement massif de jeunes dans la fonction publique. Le salaire moyen en 2012 était de 378.751 F CFA, en 2023, il est à 586 283 F CFA soit une hausse de 55 %. Cela veut dire, on est dans le renforcement des pouvoirs d’achat des agents publics de l’Etat. Les augmentations de salaire ont coûté 161 557 000 000 en 2022. … En 2023, le trésor a sorti 104 096 000 000 de F CFA que le trésor sort tous les mois pour payer les salaires », a-t-il rassuré.
« L’un des points de l’ordre du jour est effectivement la dette. En 2024, nous aurons à payer 578,3 milliards de charges financières de la dette. Cette charge financière de la dette comporte les intérêts et les commissions. Il précise que c’est une hausse de 36 % par rapport à 2023. C’est beaucoup. Nous ne cherchons pas à le nier, mais l’essentiel, c’est de comprendre ce qu’elle explique. La Banque Centrale, pour lutter contre l’inflation a augmenté ses taux directeurs 4 fois dans l’année. La dernière en datte, c’est en septembre. Ça augmentait de 25 points de base. La Banque centrale est en train de faire comme toutes les autres banques centrales pour lutter contre l’inflation. En terme simple, l’argent est devenu plus rare, donc plus cher », a déclaré Mamadou Moustapha Ba.
Soutenant ces propos, le ministre des Finances soutient que « l’explication des charges financières de la dette qui ont cru de 36 %, l’explication réside de la politique monétaire il y a eu resserrement de sorte que le taux des obligations au Sénégal est à 7,01 %. Comparativement à avant ça augmenté de 163 points de basse. C’est une question véritablement de transparence pour qu’on sache pourquoi de charge financière de la dette ont augmenté. Mais le Sénégal continu à présenter un contenu de risque de surendettement modéré. C’est le Fonds Monétaire International qui le dit. En Afrique sur les 55 pays, 15 pays sont en profil de surendettement modéré, dont le Sénégal. Les autres sont souvent à élever, ou sur endetté. Le service de la dette pour l’année 2024 est de 1 826,5 milliards ».
Parlant de la masse salariale, il note que cela a été assumé par le gouvernement. « Si les agents publics de l’administration étaient de 95 773 en 2012, sous le magistère du Président Macky Sall, ces agents sont au stade que nous sommes à 175 334. C’est des postes budgétaires créés de 79 551. Il y a eu de recrutement massif de jeunes dans la fonction publique. Le salaire moyen en 2012 était de 378.751 F CFA, en 2023, il est à 586 283 F CFA soit une hausse de 55 %. Cela veut dire, on est dans le renforcement des pouvoirs d’achat des agents publics de l’Etat. Les augmentations de salaire ont coûté 161 557 000 000 en 2022. … En 2023, le trésor a sorti 104 096 000 000 de F CFA que le trésor sort tous les mois pour payer les salaires », a-t-il rassuré.
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