L’Etat du Sénégal a annoncé qu’il va ouvrir une information judiciaire relative au dossier du naufrage du bateau Le Joola. Cette nouvelle annonce après avoir choisi d’indemniser les victimes et parents de victimes ne convainc pas tout le monde.
C’est le cas de l’avocat Me Demba Ciré Bathily qui, au micro de la Rfm, ce lundi, estime que c’est juste une déclaration politicienne. «En tant qu’avocat, je comprends que c’est une déclaration politicienne», a campé l’ancien Secrétaire de Amnesty international/section sénégalaise. «Je disais qu’on doit arrêter la gestion politicienne de certaines affaires», a poursuivi l’avocat qui souligne «qu’au départ, quand il s’est agi de l’ouverture d’une information judiciaire, le pouvoir exécutif avait choisi l’indemnisation».
Il ne voit d’ailleurs pas par quel artifice ce dossier peut être ouvert au Sénégal. «Il faut savoir que la possibilité d’ouvrir une information judiciaire est limitée dans le temps par une règle qui s’appelle la prescription. Le délai est de 3 ans», a fait savoir Me Bathily qui a l’impression cette ouverture d’information annoncée, est une réaction par rapport à la procédure enclenchée en France et qui a conduit, dernièrement, à l’arrestation d’un Sénégalais. C’est pourquoi, soutient-il «je mets ces déclarations dans le compte politicien».
L’avocat a été rejoint dans sa lancée par Idrissa Diallo, président d’une association des parents des victimes de ce naufrage qui a fait près de 2000 victimes dans la nuit du 25 au 26 septembre 2001. «En tant que président d’association de parents de victime, j’aurais du applaudir. Mais je le prends avec beaucoup plus de sérieux cette affaire parce que le Président de la République et son gouvernement se sont beaucoup amusés avec ce dossier», a clamé Idrissa Diallo qui dénonce le fait que l’Etat ait commis des avocats pour défendre des gens incriminés dans ce dossier.
«Ils ont commis des avocats pour défendre ceux qui ont inquiétés par la justice française contre les familles des victimes (…)», a expliqué M. Diallo qui dit ne pas avoir confiance à Me Wade. «Je ne veux pas lui faire confiance. Je ne veux pas qu’il vienne escamoter le dossier. Qu’il le laisse là où il était. La justice française a eu du courage et est sur la bonne voie ; on n’a qu’à laisser cette justice continuer», souhaite-t-il en indiquant qu’il ne veut pas d’une ouverture d’information en ce moment. «D’ans l’état actuel du pays, avec ceux qui nous dirigent, nous n’avons pas besoin d’une information judiciaire au Sénégal. On a patienté, on peut patienter encore quelques mois ou alors que la justice française continue le travail enclenchée».
C’est le cas de l’avocat Me Demba Ciré Bathily qui, au micro de la Rfm, ce lundi, estime que c’est juste une déclaration politicienne. «En tant qu’avocat, je comprends que c’est une déclaration politicienne», a campé l’ancien Secrétaire de Amnesty international/section sénégalaise. «Je disais qu’on doit arrêter la gestion politicienne de certaines affaires», a poursuivi l’avocat qui souligne «qu’au départ, quand il s’est agi de l’ouverture d’une information judiciaire, le pouvoir exécutif avait choisi l’indemnisation».
Il ne voit d’ailleurs pas par quel artifice ce dossier peut être ouvert au Sénégal. «Il faut savoir que la possibilité d’ouvrir une information judiciaire est limitée dans le temps par une règle qui s’appelle la prescription. Le délai est de 3 ans», a fait savoir Me Bathily qui a l’impression cette ouverture d’information annoncée, est une réaction par rapport à la procédure enclenchée en France et qui a conduit, dernièrement, à l’arrestation d’un Sénégalais. C’est pourquoi, soutient-il «je mets ces déclarations dans le compte politicien».
L’avocat a été rejoint dans sa lancée par Idrissa Diallo, président d’une association des parents des victimes de ce naufrage qui a fait près de 2000 victimes dans la nuit du 25 au 26 septembre 2001. «En tant que président d’association de parents de victime, j’aurais du applaudir. Mais je le prends avec beaucoup plus de sérieux cette affaire parce que le Président de la République et son gouvernement se sont beaucoup amusés avec ce dossier», a clamé Idrissa Diallo qui dénonce le fait que l’Etat ait commis des avocats pour défendre des gens incriminés dans ce dossier.
«Ils ont commis des avocats pour défendre ceux qui ont inquiétés par la justice française contre les familles des victimes (…)», a expliqué M. Diallo qui dit ne pas avoir confiance à Me Wade. «Je ne veux pas lui faire confiance. Je ne veux pas qu’il vienne escamoter le dossier. Qu’il le laisse là où il était. La justice française a eu du courage et est sur la bonne voie ; on n’a qu’à laisser cette justice continuer», souhaite-t-il en indiquant qu’il ne veut pas d’une ouverture d’information en ce moment. «D’ans l’état actuel du pays, avec ceux qui nous dirigent, nous n’avons pas besoin d’une information judiciaire au Sénégal. On a patienté, on peut patienter encore quelques mois ou alors que la justice française continue le travail enclenchée».
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