Interpellée sur la polémique après la mort de Cheikh Mawleyni Sané (détenu à Rebeuss), Chérif Ndao (sapeur pompier) et Ibrahima Samb (jeune apprenti chauffeur de 18 ans mort au cours d’une opération de sécurisation à Mbacké», la présidente du collectif des familles de victimes des violences pré-électorales de 2012, Rokhiya Gassama qui explique cela par « une persistance de l’immunité » dont « nous assistons au Sénégal depuis un certain nombre d’années », tranche.
« Il n’y a pas une enquête vraiment claire par rapport aux exactions commises par rapport aux abus commis par les forces de l’ordre. Pour les familles de victimes, il y a une volonté manifeste qui est de vraiment au niveau des pouvoirs publics et du système judiciaire de classer sans suite les dossiers ou de ne pas mener d’enquête assez profonde pour donner aux parents les informations claires et justes sur les circonstances de la mort de leurs proches « . Avant de déplorer les deux (2) certificats de genre de mort dans le cas très précis de la mort de Chérif Ndao.
« C’est déplorable parce que nous ne pouvons pas avoir une justice qui fonctionne normalement, les forces de l’ordre qui sont là pour protéger les personnes et les biens et que nous n’ayant pour un cas de mort ou de torture que les familles disposent de deux (2) explications » dit Rokhiya Gassama qui lâche qu’« il y a une enquête préalable qui doit être faite » ou « mettre en place une commission autonome qui vraiment prendrait les choses en charge pour que les dossiers des forces de l’ordre soient « enquêtés » par leurs collègues ». Car selon elle, « c’est ce qui fait la difficulté » dans lesdites affaires.
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